Pluie et solitude au Rendez-vous...
Je marchais tranquillement dans la rue, munie de mes bottes noires montantes pour évitez de se retrouvez les pieds mouillés. La pluie tomba en trombe et mes cheveux me collaient au visage, mais la sensation d'eau froide sur ma peau n'était pas si désagrèable... Je marchais lentement, les mains dans les poches de mon longs manteau noir. J'étais habillée comme au Printemps, je n'avais qu'un jean et un tee-shirt en dessous, mais je m'en fichais cordialement. Je ne ressentais ni le froid, ni la douleur et je restais impassible au monde qui m'entourait... Je souffrais de l'absence de Sakura Hurano, si seulement elle était là ! C'était la seule qui pouvait me comprendre, la seule qui pouvait m'épauler quand j'étais triste ou insensible. C'était ma soeur au sens figuré. Je retenais mes larmes, pleurais ? Impossible, je n'étais pas comme ça et je ne voulais pas que mes sentiments apparaissent. Je marchais dans une grande flaque d'eau qui m'éclaboussa, mais j'étais déjà trempée jusqu'à la moelle ! Je passais devant un bistrot avant de contournés une avenue et je débouchais dans une ruelle sombre...
Je m'arrêtais un moment, la tête chamboulait. Qu'est-ce que je pouvais dire à part : Mes sentiments s'entrechoquent, s'accrochent, changent le cour de ma vie ? J'appuyais mon front contre un mur de pierre et je réfléchissais... Si seulement elle était là ! J'aurais pu lui confier... Non ! Vaut mieux la laisser tomber, après tout elle m'a abandonnée ! Je rangée mes sentiments et mes espoirs dans chaque compartiment respectifs de ma petite boîte crânienne et je l'oubliais totalement. Elle m'avait laissé seule et je n'avais eu qu'un seule choix : Fuire, cette académie ! Voilà la vrai nature de ma fugue !
Je me collais au mur et je me laissais glissais jusque sur le pavé froid, humide et trempée... Que pouvais-je faire ? Rentrer dans un bar pour devenir ivre et oublier tout mes problèmes ? M'enfuire une deuxième fois pour ne jamais revenir ? Allez dans une discothéque grignotais une ou deux âmes de pauvres petits humains ? Sêmer la zizanie dans l'académie ? Me laissais dévorer par les levels E ? Ou... Je laissais tomber cette idée de ma tête et j'hésitez entre m'enfuire une deucième fois et entrer dans une discothéque pour vider les humains de leurs sangs... Je me levais, il valait mieux que je m'enfuis à tout jamais pour ne jamais revenir... Ici, personne ne m'aime, personne ne me regarde dans les yeux pour me dire la vérité en face ! Personne ne m'explique ce que veut dire le sens de ma vie ! Oui... Il valait mieux ne jamais revenir dans ce monde de trahison, de mort et de sang...
Je me levais lentement, les jambes tremblantes et la tête prête à exploser. De mes petites mains blanchâtres, je m'appuyais sur les mûrs et je marchais en boitillant à moitié, l'esprit mal assuré... Je tournoyais, une fois à droite, une autre fois à gauche et je perdais souvent mon équilibre... Au bôut de la ruelle, j'entendis des pas derrière moi. Et je me retournais lentement, toute pâle, les cheveux ébourrifés... Où en étais-je déjà ? Ah oui... A la fin de ma triste vie...