On est enfin arrivée ..

Invité

Une légère bise soufflait ce matin là, alors que le soleil tardait encore à se lever. La fraîcheur matinale mordait mes mollets et me giflait le visage.
Je m’arrêtai un instant devant la gigantesque porte d’entrée. Je murmurai pour moi-même :
- Ca y est. On y est enfin arrivé.
Après une longue inspiration, je posai mes mains nues sur le bois gelé et mes bras, engourdis par la peur et le froid, me semblèrent si lourds que réussir à pousser cette porte énorme me sembla être un exploit surhumain. Elle s’ouvrit sur un hall lumineux. En un pas, j’atterris sur le sol marbré inondé de lumière. Les battants de la porte se refermèrent derrière moi, comme animés par une force invisible. Aussitôt, un air doux et chaud m’enveloppa. Des lustres accrochés au plafond éclairaient l’immense pièce grouillante de monde. Je scrutai alors chaque visage s’offrant à moi, cherchant à déterminer les vampires des humains. Sans succès.
Je m’aperçu que les gens commençaient peu à peu à se rendre compte de ma présence. Bientôt, il n’y eu plus une face qui ne me dévisageait. Un immense malaise m’envahit lorsque la pièce entière se mit à bourdonner de murmure. Je baissai la tête, renonçant au spectacle des magnifiques lumières sur les hauteurs de la pièce. Je la levai une dernière fois pour évaluer la distance qui me séparait des escaliers salvateurs à l’autre bout du hall. Mais je devais pour parvenir jusqu’à eux, traverser la masse sombre, inquiétante et difforme d’élèves.
Qu’attendent-ils plantés ici ?
Je revins à la passionnante contemplation de mes pieds. Il fallait que j’avance. Je me devais d’avancer.
- Doucement. Vas y doucement.
Comme pour désobéir à cet ordre, mes jambes se mirent à brasser l’air rapidement. Trop rapidement. Au bout d’un certain temps, je commençais même à courir.
J’avais l’impression que ma poitrine allait exploser. Le battement assourdissant de mon cœur bourdonnait dans mes oreilles.
Pour se mettre dans un tel état ? Pourquoi ne suis-je pas comme les autre ? Pourquoi mes émotions me semblent-elles incontrôlables ?
Las de questions sans réponses, ma vue se brouilla.
Je me déteste.
Alors que je sentais la première marche de l’escalier sous la plante de mon pied gauche, je heurtai quelqu'un de plein fouet. Le souffle coupé par le choc et les jambes tremblantes, je levai les yeux m’efforçant de percer le voile de mes larmes brûlantes.
Je veux disparaître.

*Quelqun pour le rôle de "l'Inconnu(e) heurté(e) ? x)*

J'éditerais ce message demain! (T'as de la chance, Athéna passe son temps à rentrer dans les gens, alors elle va certainement pas se fâcher ^^)

» L'Arrivée de Mizore
» Enfin quelqu'un a qui parler
» Une arrivée des plus prometteuse.
» Le calme..mmhh...enfin[libre + Rei arashi.]
» Arrivée ...