Sang ou Blood Tablets? Ahh.... la soif......[PV Maria]

La lune faisait glisser ses rayons au travers des fenêtres, éclairant de sa pâle lueur les couloirs de l'académie. A l'heure où se déroulaient les cours du soir, une élève n'était cependant pas en classe, et son ombre se découpait sur le mur nu.

Ai avançait difficilement, s'accrochant au papier mural et là où elle trouvait une prise. Tâtonnant, elle se sentit enfin plus qu'à quelques dizaines de centimètres de la poignée de la porte de l'infirmerie. Poussant le battant d'une main tremblante, elle entra en chancelant dans la pièce. Elle n'était arrivée que depuis peu de temps à l'académie cross et déjà, avait passé la plupart du temps à écher les cours pour trouver refuge dans l'antre médicale. En fait elle faisait des espèce de crises, comme ces levels D au moments où ils se transformaient en level End. C'était comme si elle manquait d'air, l'estomac vide et qui criait famine. Elle se sentait alors si faible physiquement que mentalement qu'elle préférait rester isolée. Avec grand peine, elle sortit sa boîte de Blood Tablets et en enfourna cinq d'un coup. Pas terrible. Maintenant, elle se sentait nauséeuse en prime et elle avait envie de gerber. Pourquoi diable ne réussissait-elle pas à s'adapter à ces petits comprimés de sang, ce alors que tout le monde y parvenait? Etait-elle encore pire que les autres? En plus, à présent, elle n'arrivait même pas à atteindre le lit qui ne se trouvait pas à un mètre! Se roulant en boule, les genoux serrés contre elle, Ai haleta encore plus difficilement et sentit la sueur goutter le long de sa nuque, un frisson lui parcourant l'échine. Elle mourait de soif, si un humain l'approchait à cet instant-ci....non, non. Elle privilégia de ne pas y penser. Sinon....
C'est alors que la porte grinça dans son dos. Ai se figea tétanisée par la peur de commettre encore une horreur. Pestant intérieurement qu'il n'y ait pas eu de tableau où autre en lequel elle aurait pu prendre possession. Si c'était un humain, elle n'était pas sûre de pouvoir se retenir. Si c'était un vampire, elle ne prévoyait pas sa réaction...
Elle attendit, le souffle court.

La lune etait pleine cette nuit la...
Maria n'aimait pas les pleine lunes, elles etaient synonyme d'ennui et ce meme dans les histoires.

"Mais nous ne sommes pas dans un livre"

Pensée furtive resonnant dans la tete d'une jeune fille tranquiellement assise en classe,etudiante parmit les étudiants vampire parmit les vampires.

"Que ma vie est ennyeuse"

Maria detourna les yeux de la fenetre qu'elle comtemplait depuis un bon quart d'heure maintenant, elle soupira et jeta un coup d'oeil vers sa montre, que le temps passait lentement !
Ses prunelles amethyste se poserent sur son livre grannd ouvert, des lignes et des lignes s'étalaient sur les pages autrefois vierge, maria comtempla son écrutire, fine et legére, elle avait l'impression que les mots s'entremelaient dans un cercle sans fin, trouble, comme si des larmes perlaient sur ses cils mais refusaient de tomber ou alors qu'un voile dansait devant ses iris.
Elle se figea soudainement, ce n'etait pas qu'une impression !
Elle voyait trouble !
Une douleur cuisante apparut peu à peu en son coeur et ses yeux s'agrandir horrifiés puis une lieur d'incomprehension s'alluma dans son regard, sa maladie n'avait pas refait surface depuis longtemps alors pourquoi maintenant ?
Lentement elle leva la main, demandant au professeur l'autporisation de se rendre à l'infirmerie, autorisation qu'il accepta bien vite bien qu'il affichait un regard suspicieux.
Elle se dirigea en titubant vers le lieux de ses derirs, esperant trouver un quelquonque medicament et un repos cherement souhaiter.
La porte de l'infirmerie apparu enfin alors qu'elle sentait ses jambes vaciller, elle la poussa la plus delicatement possible, Maria avait toujours l'habitude de faire le moins de bruit possible, etait-ce parce qu'elle etait un vampire ? Elle n'en savait rien...
Cepandant la porte s'ouvrit lentement dans un horrible grincement.
Maria serra les dents, et s'avanca dans la salle, celle-ci etait plongé dans le noir.
Ne prennant pas la peine d'allumer la lumiere, elle s'avanca avant s'arreter soudainement devant une ombre furtive au pied d'un lit, faiblement eclairé par la lueur pale de la lune.
Elle alluma la lampe et retint un petit cri de stupeur, au pied du lit se trouvait une forme recrovillé sur elle-meme.
"On dirait un animal appeuré" ne put s'empecher de penser Maria
Elle se precipita ignorant sa douleur au niveau du coeur et essaya d'apercevoir le visage de la personne à terre, celui ci etait malheuresement caché par des cheveux soyeux.

-Je..euh...que...est..est ce que vous allez bien ? s'ecria Maria inquiete apres plusieurs essais
Elle ne savait comment reagir tandit que des milliers de questions dansaient dans sa tete.
Elle posa sa main sur celle de l'ombre encore à terre, celle ci etait fraiche, Maria fut rassurée
Decidement, elle l'avait toujours sur que les jours de pleine lune etaient porteur de malheure mais elle avait toutefois oubliée qu'il etaient aussi annonciateur de surprise.

[t'es douée en médcine ? xD allô maman bobo xD]

Ainsi la nouvelle venue était un vampire? En tout cas elle ne possédait pas un "fumet" humain.

La lumière de la lampe s'alluma tout à coup. Aïe. Mal aux yeux s'ajoutait au mal de crane. Ai ne bougea pas cependant, ne craignant que trop de commettre une erreur. Néanmoins, la vampire qui venait d'arriver semblait tenter de voir son visage. Le problème c'est l'enfant n'osait vraiment pas bouger: trop soif, trop douloureux.
-Je..euh...que...est..est ce que vous allez bien ?
Le coeur de la jeune malade sembla s'arrêter un moment: tout en l'interrogeant, son interlocutrice avait posé sa main sur la sienne, fébrile.

"N...Non! Elle n'a pas compris ou quoi? elle n'a pas compris que ce
n'était franchement pas la meilleure des choses à faire?

Là, Ai commençait à paniquer; si ça continuait ainsi, si cette vampire restait aussi près d'elle, elle allait craquer...et ...et elle se refusait à cette idée!
Bon, tant pis, il fallait qu'elle lui réponde, ne serait-ce que pour mettre l'imprudente en garde. Entrouvrant ses lèvres, la jeune fille murmura dans un souffle:
-...carte ...a ...ai ...trop ...oif ...
A travers ses longs cheveux, elle vit que l'inconnue l'observait d'un air perplexe. Visiblement, elle n'avait pas très bien saisit les propos sans doute...
Tentant d'articuler un peu mieux, Ai réussit à prononcer de façon plus compréhensible sa phrase:
-...Ecarte..toi. J...j'ai trop...soif....
Cela lui demanda beaucoup d'efforts et là, elle se sentait encore plus mal.