Vampire Knight Guilty
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Une académie où se réunit l'élite du Japon et du monde entier. Sauf qu'il y a des humains...et des vampires. Dans quel camp allez-vous être?
 
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 Sur les douze coups de minuits... [Joshua Conor+libre]

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MessageSujet: Sur les douze coups de minuits... [Joshua Conor+libre]   Sur les douze coups de minuits... [Joshua Conor+libre] EmptyMer 7 Oct - 17:40

La nuit approchait à grands pas. La bibliothèque se vidait progressivement des quelques élèves qui étaient venus s'y réfugier en quête d'un calme relatif. L'intendante circulait à travers les épais rayons et rangeait un peu trop souvent à son goût les livres déplacés puis délaissés par des propriétaires peu scrupuleux. Après avoir rétabli l'ordre des choses, l'intendante évacua avec soulagement son lieu de travail tout en éteignant successivement sur son passage les nombreuses lumières éclairant la pièce en divers endroits afin de faciliter la lecture des ouvrages, car c'était bien connu, lire dans la pénombre nuit à la vue...
Vingt minutes après la fermeture des portes imposantes de la bibliothèque, quelqu'un les crochetaient et entrait en catimini dans la pièce à présent aussi noire qu'un four, l'intrus se mouvait cependant avec une facilité déconcertante et atteignit bientôt la rangée numéro 5 à laquelle il s'adossa puis patienta. Plusieurs minutes plus tard une silhouette stoppa l'ascension des rayons lumineux que projetait la lune dans sa lente croissance parmi les cieux. Pour la seconde fois en l'espace d'une soirée, quelqu'un pénétra la bibliothèque cette fois par l'intermédiaire de la fenêtre située, il faut le préciser, en hauteur. Le personnage s’infiltra donc par l’entremise de cette fenêtre avant de sauter agilement sur le sol. Le second que l’entrée en scène du nouveau venu avait perturbé, alluma une cigarette dont la lueur émanant de son extrémité éclairait de façon lugubre le visage de son possesseur.

-Te voilà j’ai bien faillis mourir d’impatience…

L’intrus qui avait utilisé le biais de la fenêtre afin de s’introduire se raidit, l’espace d’un instant les rayons sublunaires effleurèrent son visage baigné d’une grâce typiquement féminine.

-On ne fume pas au sein de cet établissement à moins que tu ne souhaites attirer l’attention sur nous en activant le détecteur d’incendie.

L’interlocuteur de la jeune fille plus connue sous le nom de «Yuko», écrasa sa cigarette sous sa semelle avant de gratifier celle qui l’avait rabroué d’un sourire ironique.

-Tu me rappelles à l’ordre, quelle situation paradoxale…

-Tais-toi si je suis venue ici c’est justement pour me repentir et non pour que tu me fasses culpabiliser une fois de plus !

Malgré son apparente assurance Yuko se sentait faiblir devant celui à qui elle devait une dette recouvrant son existence entière et même plus si cela s’avérait possible.

-Tu as tué mon frère jumeau, un acte de cette ampleur ne reste pas impunis, tu paieras les conséquences de tes actes.

Yuko hocha la tête, résolue à subir une éternité de rédemption. Comme l’autre lui faisait signe d’avancer, Yuko s’exécuta docilement en morigénant quelque pensée meurtrière à l’adresse de celui qui allait probablement la réduire en esclavage en guise de punition. Une fois à une distance assez proche pour qu’ils puissent au moins se toucher, elle s’immobilisa soudain en proie à une crainte soudaine que lui inspirait l’expression cruelle déformant le visage de son interlocuteur. Celui-ci sortit des profondeurs de sa veste une arme qu’il pointa sur le front de sa victime fermant elle-même les paupières en attente de l’inexorable mort. En fin de compte, cette fin était la plus enviable, sans douleur, une fin rapide presque imperceptible, elle ne sentira même pas la vie lui glisser entre les doigts…
La fin traînait en longueur, quelque chose d’humide et désagréable se posa sur ses lèvres, de surprise Yuko bâtit des paupières pour apercevoir que son «probable assassin» l’embrassait. Alors plusieurs évènements s’enchaînèrent. Yuko dans sa fureur d’être atteinte à ce point dans son intimité mordit à pleine dent dans la lèvre baladeuse de son assaillant provoquant un flux soudain de sang qu’elle avala avec délectation. Dans le même coup l’homme atteint profondément dans sa dignité par ce refus violent, frappa la tempe de Yuko qui vacilla.

-Garce, après le sang de mon frère tu veux t’approprier le mien !

Sans prendre le temps de viser, le hunter car il s’agissait d’un tueur de vampire, tira à l’aveuglette sur Yuko. La déflagration secoua la pièce entière tandis que sa cible, à demi-consciente, basculait par la fenêtre ouverte. L’hunter tituba à son bord toujours sous le choc des récents évènements et examina le sol à la recherche du corps de sa victime. Cependant il n’y avait rien en bas à part une traînée de sang indiquant que quelqu’un ou quelque chose l’avait traînée à l‘écart de son point de chûte.

-Je te retrouverais…
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MessageSujet: Re: Sur les douze coups de minuits... [Joshua Conor+libre]   Sur les douze coups de minuits... [Joshua Conor+libre] EmptyDim 11 Oct - 18:12

Un moment avant…

Par la grande fenêtre, nous pouvions admirer les chaleureux chromatismes du crépuscule, dessinant au sol une immense ombre inclinée sur de petits pieds. Le garçon tourna son regard vers le lit.
« Je serai bientôt de retour » sourit-il à ses sept sœurs posées sur la couverture après avoir chaussé des bottes cavalières pour s’associer avec son uniforme de couleur blanche dominante où, au lieu d’avoir un pantalon long comme la plupart de sa classe, le jouvenceau portait un short immaculé, chose jugée comme plus convenable en regard de sa petite taille. Les yeux de verre des poupées et leurs sourires semblaient lui murmurer quelque chose que seul lui pouvait percevoir. Mais par-dessus tout, son attention était porté par une poupée en particulière à qui il offrit une expression sereine, presque mélancolique dans son regard.

Les effets de l’élève dûment rangés, il sortit de sa chambre en prenant soin de tout refermer derrière lui. Il parcourut par la suite les couloirs parmi ses semblables.



Ce fut samedi soir, weekend de repos imminent pour la plupart qui piétinait ce sol.

Joshua se dirigea dans la cour du pavillon commun. Son comportement habituel de poupée souriante et insoucieuse n’insuffla de doute à personne. Sa main tint une lettre, papier de qualité remarquable mentionnant une phrase des plus aguichantes : « Je connais ton secret. »

Le point de rendez-vous atteint, le garçon s’assit sur un banc, observant calmement la scène de nuit paisible qui se dévoilait sous ses yeux. Son opinion sur cette histoire se montra véridique. L’odeur que dégageait la lettre et celle qu’il percevait à l’instant même ne pouvait rien lui cacher. De plus, le doux parfum du cerisier flottait dans l’air. L’adolescent se mit à sourire, croisant les bras et les jambes, observant parmi la buissonnaie.

« Bien le bonsoir chère demoiselle.
Je vous attendais. Pourquoi vous cacher derrière ces buissons ?
Ne voudriez-vous pas laisser une opportunité à la Lune de dévoiler votre visage? »


Une jeune fille sortit de sa cachette, vêtue de l’uniforme de la Day Class. Elle s’approcha, réticente. Bien qu’elle dépasse le garçon aux cheveux courts d’une tête, nous pouvions la considérer petite dans la norme de taille féminine. De jolis cheveux châtains retombaient jusqu’au niveau des hanches. Elle portait maladroitement des lunettes qui ne gâchaient pas pour autant son charme. Joshua continua à sourire des plus belles, lui offrant un accueil des plus conviviaux, bien qu’en fait, il attendait patiemment le lancer de sujet en rapport avec le message sur la lettre. Il avait déjà croisé plusieurs fois la demoiselle qui lui jetait des regards comme un âne rouge sans raison. Il aimait bien jouer, et l’arrogance de l’auteur méritait sa curiosité.
La jeune élève n’osa pas s’assoir sur le banc. Raide, elle tendit brusquement un paquet que l’avenante créature de nuit défit à sa demande.

« J-je voudrais m'excuser pour ce cadeau en retard. Je l’ai appris assez tard et j-j’ai mis du temps à le faire !
J-joyeux anniversaire ! »


Le garçon quelque peu surpris observa le présent en main : une poupée tressée en laine. La châtaine du nom de Mishima continua alors :
« Il y a un mois, je t’ai aperçu entrer dans un magasin de poupées. Certains de mes amis ont ri. Mais je ne suis pas d’accord avec eux!
Chacun a le droit d’avoir son jardin secret non ?
Moi, je serai toujours à tes côtés ! Je ne rirai pas de toi ! »

Ce fut alors que le silencieux posa son doigt sur les lèvres de la nouvelle élève de l’académie.
« Vous vous méprenez.
Ce n’est pas là un secret et je ne cherche nullement à le cacher »
sourit-il en contemplant le visage embarrassé de son interlocutrice.


*Ainsi, c’est en convoitant mon attention qu’elle était désagréable avec moi depuis la première fois.
Comme c’est fort amusant, alors que nous croyons avoir attrapé le poisson, il nous glisse entre les doigts au point culminant.
Pourtant, sa candeur est plutôt fort adorable et tentatrice, pensa-t-il en caressant les quelques mèches retombantes de la jeune fille comme il avait l’habitude de faire avec ses sœurs. Néanmoins...*




Tout à coup, des détonations se firent entendre et une explosion se déclencha sous leurs yeux. Une bouffée de fumée s’échappa de la fenêtre de la bibliothèque. Mishima accourut jusqu’aux parois extérieures de la grande salle. Soudain, l’ombre d’une personne chuta de par l’ouverture et écrasa l’élève de la Day Class qui poussa un cri de stupeur.

Joshua s’approcha de la scène, tendant gentiment sa main secouriste. L'étourdie par la secousse se releva, empoignant l'aide offerte. L'ombre de l'enfant engloutissa le corps gisant au sol. Par la force divine qui coulait dans son sang, il pouvait la redresser avec facilité déconcertante. Mais il ne pouvait pas le faire naturellement face à une humaine. Il leva le poids lentement, faisant apparaître des tremblements sous l'effort, chose qui poussa Mishima à vouloir l'aider. C'était une élève de la Night Class qu’il avait plusieurs fois rencontrée sans contact. Il l’observa agoniser dans son sang, tandis qu’il perçut l’odeur de la chair humaine vivante dans l’enceinte de la bibliothèque.

Inconsciemment, Mishima affolée, pressa le garçon à fuir au plus vite. Elle tira instinctivement le bras de Joshua en direction des bois. Dans sa panique, elle courut dans tous les sens, attrapa les chevilles de la blessée en pensant que l'adolescent ne réussirait pas de par sa taille. Joshua écouta l'apeurement de la jeune fille et, les mains sous les bras, il souleva la masse légère. Cette dernière posée contre un tronc, Mishima se tourna vers la poupée d’azur silencieuse qui lui fit alors signe de la suivre un peu plus loin, laissant la male en point se reposer au pied de l’arbre sans que cette dernière puisse les ouïr.


« Joshua ! Nous devons faire quelque… ! »
Soudain, le garçon attrapa calmement les mains de l’agitée et l’attira vers lui pour faire fléchir ses jambes de telle sorte à ce qu'elle soit facilement atteignable pour déposer ses lèvres contre les siennes. Un liquide violet traversa la gorge de la fille à la chevelure bouclée qui devint de plus en plus docile. Suite à des murmures aux creux de ses oreilles, il la regarda droit dans les yeux sereinement pour la voir faire un demi-tour résolu et partir dans le sens opposé en direction du pavillon du Soleil d’une démarche atone. Un petit flacon vide tomba parmi la verdure et la poupée en laine jonchait au sol. *Dorénavant, l’humaine ne sera plus un fardeau et sa vie reprendra son cours.*

Le personnel de l'établissement et les préfets devraient bientôt être là. Mieux valait s'en aller. Mais, restait à vérifier une chose. Cette créature nocturne, bien qu’elle souffrait de sa blessure, elle avait quelques instants auparavant les yeux rivés sur lui et Mishima ; un vampire et une humaine, ensemble dans la nuit.

Il s’avança alors vers elle et s’accroupit. Elle était là et semblait exténuée pendant que ses douloureuses respirations pouvaient être entendu.

*Avec une telle blessure, son défaut de concentration ne lui permettra pas de distinguer quoique ce soit de ceux qui l’ont secouru.*
Joshua la contempla d’un air réfléchi, tandis qu'un sourire demeura sur ses lèvres.


Redressé, il compta se retourner et l’abandonner à son sort, quand soudain, une réaction de la part de la souffrante l’interrompit dans son avancée.


Dernière édition par Joshua Conor le Sam 24 Oct - 17:08, édité 1 fois (Raison : Dû au fait que Joshua est dans la catégorie des vampires C maintenant au lieu du D, je me suis permis de changer un passage pour que ça devienne plus cohérent.)
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MessageSujet: Re: Sur les douze coups de minuits... [Joshua Conor+libre]   Sur les douze coups de minuits... [Joshua Conor+libre] EmptyDim 18 Oct - 23:22

(HRP : Désolée c'est court et en plus j'ai beaucoup de retard U_U j'étais en pleine période d'exam...)


La balle s’était fichée profondément dans sa chair sans toutefois causer de dommages sérieux. Le venin par contre était susceptible de mettre du fil à retordre dans sa guérison d’ordinaire rapide. Yuko se trouvait dans un état second, elle frisait l’inconscience tandis qu’une partie d’elle même luttait pour revenir à la surface. Le combat aussi rude soit-il ne l’empêcha pas de saisir quelques bribes de conversation émanant de la réalité dont elle s’éloignait comme si par moment la brume représentant la frontière entre réalité et rêve s’épaississait. Elle cru percevoir une voix féminine puis une autre, mélodieuse, fluide aussi féminine que masculine. Ces évènements extérieurs captivèrent son attention quelques instants avant qu’elle ne se consacre à nouveau à sa lutte mentale. Au fur et à mesure qu’elle gagnait du terrain ses sens s’exacerbaient, ses perceptions sensorielles s’étendaient à un périmètre relativement large, ainsi elle pu deviner qu’un vampire se trouvait dans son entourage proche, vampire qui semblait s’éloigner, le bruit à présent net de ses pas sur le sol témoignait de ce désistement dont Yuko se révolta. Dans un ultime effort, elle tenta de remuer ces membres douloureux aussi lourds que de la fonte. Un de ses bras sembla répondre à l’appel, bientôt suivis de ses jambes agitées d’un faible tremblement tandis qu’elles raclaient le sol terreux. Le vampire du apercevoir son agitation subite puisqu’il s’immobilisa, Yuko profita de ce bref intermède dans son état nébuleux pour se redresser et quêter l’appui d’un arbre contre lequel elle pourrait étendre le dos et visualiser le vampire dans toute sa hauteur. L’apparence de cet être insolite la laissait perplexe, à première vue elle aurait mis sa main au feu qu’il s’agissait d’une fille malgré ce short représentatif de la gente masculine même s’il n’était pas en vogue. La raison de sa méprise prenait son origine dans la silhouette fine et malingre, de ce grain de peau à la teinte pâle n'allant pas sans rappeler la porcelaine, sa chevelure miroitant faiblement comme si elle était faite de fils de soie bleue, et ces grands yeux si bleus que l’on aurait pu s’y perdre. Yuko passionnée par ce spectacle qui avait ce je-ne-sais-quoi d’émouvant ne se laissa pas pour autant attendrir car s’il y avait quelque chose dont Yuko se méfiait particulièrement, c’était l’apparence souvent trompeuse.

-Eh bien, articula t’elle avec difficulté, j’ignorais que la couardise était de mise ici, quoique la vison d’un corps inanimé n’a rien d’encourageant même le plus poltron à le courage d’avertir quelqu’un avant de déguerpir… A moins que ta lâcheté soit encouragée par une raison tout autre… Peu importe, que tu sois sadique ou sans pitié, si ma mort était ce que tu souhaitais le plus, au moins aurais-tu pu vérifier qu’un organe vital était touché ou m’achever de tes mains puisque je suis trop encombrante.

Elle s’autorisa une pause le temps de reprendre son souffle.

-Tu peux y aller... Je saurais me tirer de là, mais sache que lorsque nous nous croiserons le regard que je poserais sur toi sera pareil à celui que je réserve à la pire des vermines.

Yuko haletait, cette tirade lui avais soutiré le peu de force qu’elle avait recouvré à force de volonté, elle approchait lentement mais sûrement de ses limites, à chaque inspiration, le venin, dont la balle en était imprégnée, renforçait son étreinte empoisonnée. La balle elle-même logée dans son flanc droit avait épargné quelque organe indispensable, mais le venin progressait à une vitesse inquiétante, pas besoin d’être devin pour comprendre qu'il fallait retirer la balle avant que la totalité du poison ne se diffuse. Yuko avait compris qu’elle ne pouvait pas compter sur le vampire aux allures de poupée dégingandée même si elle savait ses mouvements gracieux. Elle porta dépitée son regard sur la fenêtre située en hauteur dont elle avait chuté et constata que son assaillant avait disparu même si ce n’était que partie remise. Le fil de ses pensées dériva tout naturellement sur ce baiser qui l’avait laissée confuse et surtout indignée, toutes ses méditations au sujet de ce retournement pour le moins gênant l’amenaient à cette même conclusion : Les humains sont insensés. Alors qu’elle ressassait cette scène, Yuko porta presque par reflexe son index à sa lèvre supérieure et le fit glisser de long en large, geste qui l’horrifia tant qu’elle repoussa vivement son bras qui retomba mollement sur le sol.

-Vas t’en ! cracha-t-elle en proie à une honte qu’elle ne comprenait ni ne refoulait.

Elle allait invectiver une fois de plus le vampire lorsque la douleur atteignit soudain son paroxysme lui arrachant un glapissement de douleur qui accentua sa fureur.
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MessageSujet: Re: Sur les douze coups de minuits... [Joshua Conor+libre]   Sur les douze coups de minuits... [Joshua Conor+libre] EmptySam 24 Oct - 1:36

[HRP : Pourquoi tu dis que c’est court ? Où ça? Je vois pas~~ (o_@)
Ne t’inquiète pas. Je prends également mon temps pour poster à cause de l’école en partie. Mais merci de m’avoir prévenu ;)]



Des fils de cheveux bruns voilèrent à tort et à travers ce visage raidi et révolté face à Joshua.
Ce dernier fut spectateur de ces membres alourdis, tirés vers le sol, comme si plus aucune ficelle ne retenait cette marionnette qui se trouvait devant lui, de tel point à ce qu’elle puisse garder le parfait équilibre sur ses frêles jambes. Pour cette créature qui se battait contre la mort, une contemplation calme s'accomplit, tandis qu’un sourire placide demeurait.

Soudain, la jeune fille bougea ses lèvres livides.

-Eh bien, j’ignorais que la couardise était de mise ici, quoique la vision d’un corps inanimé n’a rien d’encourageant même le plus poltron à le courage d’avertir quelqu’un avant de déguerpir… A moins que ta lâcheté soit encouragée par une raison tout autre… Peu importe, que tu sois sadique ou sans pitié, si ma mort était ce que tu souhaitais le plus, au moins aurais-tu pu vérifier qu’un organe vital était touché ou m’achever de tes mains puisque je suis trop encombrante.

Joshua resta immobile quand ces paroles provocantes lui parvinrent jusqu'aux oreilles. Son expression hautaine semblait créer une distance entre elle et lui, malgré les doux traits de son visage. Silencieux, il la laissa s’exprimer pleinement dans son agonie, se laissant mordre gentiment et profondément par ces crocs acérés entre ses lèvres empourprées :
*Couardise ? Souhaiter la mort ? Achever ? Vermine ?*
Les doigts du jouvenceau se posèrent spontanément sur son sourire au coin des lèvres.
Et quelle ne fut par la suite sa surprise quand il nota l’envie de la male en point de s’écorcher d'elle-même.

Alors qu’il fit un pas en avant, un 'Va-t-en' essaya de son mieux de l'entraver sur son passage.
Pitoyable tentative, certes ; Ce fut la dernière qui coûta à la jeune fille aux cheveux longs un prix fort.
Même si cette dernière souhaitait tenir debout, ses jambes au teint pâle n’avaient nullement l’air d’apprécier sa volonté, tremblant jusqu’au dernier degré.

Un court moment de silence s’installa.
Le vent qui commençait à souffler se calma, laissant une voix prononcer sereinement :

« De toute cette fierté que vous m’injectiez de vos crocs, ne reste-t-il donc au final que de la vanité dans ces tristes paroles?
Vous vous plaignez de mon départ, m'infligeant la culpabilité de votre perte concevable, me traitant avec aise de couard.
Vous négligez cependant une chose certaine:
Pourquoi devrais-je vous aider ? Qu'y gagnerais-je qui me serait profitable ? »


Le temps passa lentement mais sûrement, permettant au poison de tirer avec force la créature raide vers le sol malgré sa grande résistance.
Tout à coup, un bruit ; Les petites bottes foulèrent la terre, cheminant progressivement vers l'avant de manière impavide et sur un rythme régulièrement doux. Le garçon s’accroupit alors et positionna ses doigts au niveau du menton de la jeune brune pour l’incliner vers le haut, la regardant droit dans les yeux et dans lesquelles il remarqua cette couleur...le bleu.
Sans crier gare, il lâcha un petit rire et revint au sujet principal pour constater alors :

« Quel magnifique spectacle ;
Votre voix agressive me repousse avec mépris tandis que ce corps gémit son désaccord. »


Une courte pause s'effectua lors de laquelle la Poupée attacha son regard sur ce sang perdu.
Et la voix s'éleva à nouveau :

« Vous semblez convaincue que je souhaite votre mort.
Mais dites-moi alors quelle serait la raison qui me pousserait à vous achever?
La plus grande couardise ne consiste-t-elle pas à éprouver sa puissance sur la faiblesse d’autrui ? »

Et prenant entre ses menottes la main compromettante de la jeune fille à qui elle comptait devoir une lancination, il fit alors :
«Ne serait-ce donc pas plutôt votre corps qui recherche de lui-même la souffrance pour répondre à cette majestueuse douleur ? »

Subitement, des coups d’un instrument en bronze s’annoncèrent au loin.
La mélodieuse cloche valsa pour fêter l’arrivée de minuit.
De l’agitation se fit ressentir près de l’explosion qui eut lieu quelques instants avant, faisant tourner le regard de Joshua vers sa gauche, entraînant un léger mouvement de tête sans pour autant perdre de vue la fière créature planant dans un flot de substance meurtrière sous son nez.
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MessageSujet: Re: Sur les douze coups de minuits... [Joshua Conor+libre]   Sur les douze coups de minuits... [Joshua Conor+libre] EmptyDim 25 Oct - 18:52

Les vaines paroles formulées dans un élan de colère impulsive ne dissuadèrent son interlocuteur qui dans une entreprise audacieuse tourna les talons malgré l’avertissement expressif de ce visage tordu par une folie passagère mais grandissante. Comme plongé dans une réflexion inopportune étant donné la tournure des évènements, le vampire avait assisté à la représentation décadente de l'état de la jeune fille en souffrance se dégradant au fil de la progression d’un liquide aux couleurs endeuillées du trépas. Cependant cette imprégnation mortelle, viciant son sang à l’encre de sa souffrance engendrait une folie nouvelle s’apparentant à une rage de vivre méconnue au fur et à mesure que respirer en devenait que plus malaisé chaque nouvelle seconde terminant sa chute aux côtés d‘innombrables autres, révolues. Yuko constatait désabusée l’avancée de la mort lui ôtant jusqu’à ses fonctions les plus primaires, dans sa lutte silencieuse elle s’y accrochait de toute la force de sa volonté conjuguée à un instinct nouveau, plus sauvage, plus efficace mais dont la source se tarissait inexorablement.
Et pendant ce temps le vampire qui aurait probablement le privilège d’assister à l’apothéose d‘un désespoir déchirant, cheminait vers le siège d’une lutte à l’issue incertaine. A ce stade Yuko se foutait comme de son premier repas des protestations que ce vampire lui infligerait probablement en guise de réponse suite à sa tirade emplie d’un mépris délibéré.
Alors quoi ? Yuko déconcertée contempla hébétée le vampire d’un calme apparent malgré la gravité de l’état son interlocutrice étendue à même la terre. Même une ultime tentative consistant en une injonction brève mais ayant le mérite d’être éloquente ne le détournèrent en aucun cas de son objectif.

Alors il s’immobilisa tandis que Yuko se préparait mentalement à l’assaut dont elle serait la malheureuse victime.

-De toute cette fierté que vous m’injectiez de vos crocs, ne reste-t-il donc au final que de la vanité dans ces tristes paroles?

Non… Cette tirade la laissait perplexe aussi bien par la teneur de ses propos que par la réponse presque immédiate que cracha son esprit en ébullition. Se raccrocher à la vie malgré son absence de sens… Comportement à la fois inexplicable mais tellement compréhensif, ce dégout avec lequel on renonce à notre morne existence sur terre n’est que la représentation d’un lien indéfectible liant le monde physique, et celui plus vague, du monde spirituel. D’une manière ou d’une autre ce comportement universel s’évertuait à tirer Yuko de la poigne de cette entité dont les doigts griffus déchiquetaient ce lien cosmique.
Un ange passa, le silence propice à la réflexion plongea Yuko dans une sérénité bienvenue. Le vampire à la frêle silhouette se positionna sans prévenir de manière à ce que leurs yeux entrent dans une connivence respective. A cette distance réduite, Yuko eu l’occasion de se plonger dans l’abysse turquoise de ce regard si plein d‘une sagesse répugnante. L’instant d’après toute son hostilité à l’égard de ce garçon déstabilisant s’était envolée au profit d’une soif avide de connaissance. Il regorgeait de vie, elle circulait en lui avec une facilité que Yuko tandis que cette dernière s’échinait à garder intact cet équilibre précaire entre la conscience et le néant si enjôleur.

-Quel magnifique spectacle ;
Votre voix agressive me repousse avec mépris tandis que ce corps gémit son désaccord.


Son visage se figea dans une expression impassible qu’elle s’efforça de maintenir. S’il y avait une bataille qu’elle voulait remporter, c’était celle qui préserverait sa fierté.

-Vous semblez convaincue que je souhaite votre mort.
Mais dites-moi alors quelle serait la raison qui me pousserait à vous achever?
La plus grande couardise ne consiste-t-elle pas à éprouver sa puissance sur la faiblesse d’autrui ?


Quand bien même ces paroles étaient empreintes d’une vérité que Yuko saisissait malgré son caractère inhumain, elle ne pouvait par contre concevoir l’idée de laisser un pauvre bougre dans son funeste sort, l’emportant tôt où tard dans son antre funèbre. Elle persévéra dans son expression têtue.

-Ne serait-ce donc pas plutôt votre corps qui recherche de lui-même la souffrance pour répondre à cette majestueuse douleur ?
-Soit… J’en conclu ici que la morale à tirer de cette conversation est que je ne dois te mépriser mais plutôt te remercier pour ce manque de considération dont tu as fais preuve. Désolée la douleur me fait perdre tout sens commun, je tutoie quelqu’un dont je ne connais pas le nom… Mais ton raisonnement a trouvé grâce à mes yeux, les rôles sont inversés à présent quel retournement… Même si au fond je ne cautionne pas tes dires, je suis consciente de le part de vérité qu’ils comprennent.

Les lèvres de Yuko s’étirèrent en un sourire qui signa définitivement sa réédition dans un accord tacite qu’elle n’avait la force d’exprimer de vive voix. Mais avant cela un tintement brisa cette communion silencieuse, un grondement s’éleva du ciel comme pour prévenir Yuko de son départ prochain. Des pas accouraient dans sa direction… Le cortège des anges, ou eut être cela n’était qu’une mascarade dont le sommeil tirait les ficelles…
Puis soudain la soif que la faiblesse attisait. Sa gorge parcheminée hurlait sa décrépitude tandis qu’une tentation sulfureuse puisait une nouvelle force jusque là enfouie.

-Je crois que cette fois je touche le fond…


Et ses yeux d'un bleu si serein tournèrent au pourpre.
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Sur les douze coups de minuits... [Joshua Conor+libre]   Sur les douze coups de minuits... [Joshua Conor+libre] EmptyLun 2 Nov - 1:53

Spoiler:


L’alourdissement de l’égrotante dextre annonça un poids mort, ramenant toute l’attention du garçon vers la marionnette souriante. Les sens de ce dernier interceptèrent soudainement une soif de sang. Aussi tôt, l’ongle du pouce et la peau du majeur se frottèrent majestueusement afin de provoquer un claquement rude entre les sourcils de la vampiresse pour lui causer un maintien d’éveil d’aperception.


*Navré mais ce sang n’est en aucun cas un don et même bu,
Le temps de rétablissement n’en sera guère affecté…*


Le dos dessinant la forme d’une voûte et le bras autour de la taille svelte en évitant d’effleurer la plaie, le garçon aux cheveux courts la considéra. Et sur ces yeux, un profond azur engloutit le visage éreinté dans son reflet jusqu’à ce que ceux-ci se closent et soient ensuite à demi ouverts pour manifester en dernier lieu des iris en rubis.
« Du sang coule dans vos veines ;
Vous pouviez le ressentir traverser à nouveau votre gorge et parcourir votre corps, le réchauffant de sa chaleur… »
susurra-t-il, le regard pénétrant, plongeant droit dans les pupilles dilatés de la cataleptique tandis qu’une main libre vint agripper celle qui était immobile.
« Maintenant, ne pensez à rien. Vous êtes épuisée.
Dormez… »
fit-il avant de lui déposer un baiser d’oiseau sur son front. Ce fut alors que ce doux larcin le poussa petit à petit à seule fin que la chevelure ébène épouse l’herbette. Instantanément, les paupières de la demoiselle s’appesantirent pour offrir le repos tant attendu à son corps.


« Hihihi !
Joshua, la Poupée en porcelaine !
Quel grand cœur ! »
applaudit ironiquement une ombre entre les fûts.

Le garçon en uniforme scolaire, n’eut-il cure de l’outrecuidance de la voix sortie des ténèbres qui se rapprocha, tandis qu’il ramena délicatement la main de ce corps léthargique sur son ventre. « Pourquoi le maître devrait-il s’intéresser à une Poupée qui n’est même pas assez teintée de délicatesse pour la transmettre à une demoiselle sans défense.
Qu’as-tu donc retenu de la politesse ? »


Enfin sous la lueur de la Lune, tous les traits caractéristiques du physique de ce nouvel acteur se dévoilèrent. C’était un gringalet, gagnant toutefois Joshua en hauteur. Ses courts cheveux rouquins garnis de boucles paraissaient légers au soupir du vent alors que la nitescence du globe blanchâtre volant dans les cieux faisait valoir une ténuité dans ces fines mèches ondulées. Vêtu de la plus magnifique parure, il défila devant son interlocuteur qui répondit enfin :
« Il existe un contraste entre courtoisie et compassion, ferma-t-il les yeux redevenus cérulés.
Maintenant, retourne à ta place et désarme-toi de cet air rogue avant que ce comportement ne te joue un mauvais tour.
- Compassion dis-tu ?
Hahaha ! Oui, c’est exactement cela !
La Poupée en Porcelaine est connue pour en être démunie :
Quelle tristesse pour ce lys qui n’a cherché qu’à atteindre sa lumière pour se voir enlever de tout rêve qui faisait sa beauté et redevenir ainsi une simple fleur parmi tant d’autres ! »
continua l’esprit malin qui saisit l’objet, décorant encore l’herbe de son costume en laine teintée du groseille, une face du minois caché parmi la verdure tandis que ses cheveux indigos tressés pendaient.

De l’autre côté, le garçon aux cheveux bleutés écouta de manière nonchalante, le petit corps recourbé vers l’inconsciente, le pouce vacillant sur l’une de ses paupières fermées, tandis que les orbes rouges ténébreux dans son dos appelèrent au courroux :
« Je t’abomine Joshua.
Depuis longtemps j’ai attendu,
Attendu le jour où je pourrais Approcher,
Mutiler lentement ton visage qui me répugne ;
Toi qui es toujours aux côtés du maître, attirant toutes ses faveurs ! »


Sortant un objet à la lame contondante, un assaut brutal s’opéra.


Tout à coup, tout devint blanc.
Les gestes spontanés et violents s’interrompirent.
L’arme fut proche de cet azur redressé, inerte, sa main se levant pour se poser gentiment contre le torse de son agresseur, ressentant des battements de coeur.
De sang, l'arme fut tâchée. Et des gouttes tombèrent une à une, souillant la verdure.

« Vain est le temps à te consacrer.
-Pourquoi… »
souffrit la poupée rouillée mille morts, qui embourba son genou droit dans l’herbe de tout son possible par le poids et la pression afin de répondre à cette douleur qu’il essayait péniblement de contenir, tandis qu’il enfonça violemment le bout des ongles dans ses côtes des deux côtés. En effet, tout le buste recourbé vers la blessure, sa carte maîtresse était maintenant misérablement plantée dans son abdomen.

Joshua dessina un sourire habile sur ses lèvres à l’entente de disparition d’agitation près de la bibliothèque. Il avait senti des présences humaines, cependant plus rien maintenant. Cela avait valu la peine de faire attention à ce que le sang de la vampiresse ne crée pas de trace sur le chemin jusqu’au bois. Mais là n’était pas un prétexte pour s’éterniser dans le coin car des créatures de nuit, ce n'était pas ce qu'il manquait et l'odeur de sang pouvait être inopportun si on le laissait se dégager trop longtemps. Ce dernier fit alors quelques pas rapides en direction de sa proie. Gardant tout de même une certaine distance, il s’accroupit et la regarda d’une expression placide.

« Je ne veux pas mourir ainsi…
Le maître…
Le maître…

-Il n’y a pas à s’inquiéter pour cette blessure ; Non, car vois-tu, ta supercherie n’est guère passée à côté de mon égard.
Par conséquent, je me suis permis de faire échanger à ton insu cette arme anti-vampire d’une provenance fort douteuse et de mettre à la place une réplique inoffensive,
explicita-t-il, la mâchoire inférieure appuyée contre la paume de sa main tandis que la tête fut coquettement inclinée vers la droite. Par la suite, les doigts de la main libre vinrent caresser la pointe de chaque herbe.
Tu ne m’opprimeras de cette manière. Et par l’étreinte du maître, tu ne mourras.
Et alors, il laissa la paume de sa main grande ouverte se faire chatouiller par ces végétations en effectuant des allers-retours avec son bras et annonça enfin :
Mais tes actes signifient la courte honte à ta traverse et le maître possède mille yeux.
Tu sais donc ce qu’il adviendra de toi à ton retour au manoir,
empoigna-t-il les minuscules plantes vertes de son poing cruellement serré.
-Non ! Je ne veux pas… pas cette… salle !
Je ne veux pas…
Vainement…

-Tiens, quelle ironie, alors que je te voyais apprécier les spectacles en ces lieux il y a quelque temps auparavant.
Mais qu’importe.
S’il en est ainsi, il y a peut-être une voie pour que ton souhait soit réalisé. »



Ce fut alors que, des dernières forces qu’il lui restait, le rouquin réussit à ramper jusqu’au corps endormi, essuyant sa main ensanglantée sur les lèvres de la jeune fille.
Les yeux à nouveau écarlates, la Poupée en Porcelaine murmura aux oreilles de l’inerte :

« Ma demoiselle, il est temps à ce que ce sang controuvé dans vos veines fasse partie de la réalité.
Et dès fini, vous vous rendormirez pour offrir le repos à votre corps jusqu’au lendemain. »

Phrase rappelant les yeux pourpres de la vampiresse au grand jour dont elle avait été témoin, elle n’en doutait pas de la scène qui allait suivre. Elle banda ces yeux assoiffés de sang et laissa ce corps se faire guider par seuls l’odorat et la soif, comme si le temps qui avait soudainement été figer au moment où elle allait être victime de ses crocs avait repris son cours, avec toutefois des éléments différents. Elle observa, assise sur une maîtresse branche, cette marionnette se régénérer de tout ce sang perdu en dévorant la nourriture invisible mais présente sous son nez.


*Ce fut une tentative d’assassinat plutôt mesurée.
Ce fut la raison de ton insistance à m’assister à l’académie Cross pour ton épreuve.
Il n’y avait aucune occasion possible au manoir pour que tu agisses à ta guise.
En m’éliminant ainsi, tu m’aurais fièrement accordé la dignité de ‘m’éteindre pour le maître’
dans l’esprit de chacun puisque personne n’aurait été témoin de ma mort.
Cependant, il y avait deux énormes trous dans ta toile que tu n’arrivais pas à palier
malgré le nombre de fil que tu essayais de créer.
Triste lacune ; Echec et mat.
Mais au moins, ton dernier désir sera exaucé :
Je suis la Volonté même de Dieu et en m'aidant, ta mort sera glorifiée.
Tu ne mourras pas vainement.*


Joshua nota l’arrêt de la male en point qui retomba sur ses jambes. Il sauta de son siège rigide pour s’approcher d’elle, ses yeux toujours carmins. Il débanda la vue de la marionnette pour découvrir ses longs cils noirs dont les courbes suivaient la ligne inférieure des paupières fermées.
Calmement, il la prit dans ses bras : *Il est temps de bouger.*

Dans son dos, il sentit alors de minuscules orbes rouges.
Croassement, croassement.
Il se retourna pour y découvrir sur une branche, une petite créature des ténèbres. Il sourit alors en inclinant légèrement la tête et reprit son chemin.
Soudain, une cacophonie de croassement se fit entendre en arrière-plan. La masse sombre se dissipa promptement, emportant avec elle le jouet désarticulé, ne laissant plus rien derrière son passage.



Quelques minutes plus tard, les voici dans un sombre couloir. Tout était silencieux. Et les pas de la Poupée en Porcelaine s’unirent à ce calme, absence total de bruits de bottes contre le carrelage refroidi par la nuit. Dans le corridor, sur la droite, une plaque portait l’inscription de "l’Infirmerie". Joshua s’approcha et déposa en douceur la belle au bois dormant en face de la porte.
Soudain, il remarqua des tâches rouges sur sa veste blanche.
Ses yeux se posèrent une nouvelle fois sur le visage endormi. Et d’un geste prompt, il ôta son haut maculé et couvrit le corps inerte.

Redressé, il se positionna derrière le mur après avoir toqué à la porte.
Ouverte, le personnel de nuit était là et rapidement, la jeune brune fut transportée à l’intérieur dans une grande agitation.
Joshua disparut alors dans l’ombre de la nuit.


[SORTIE DU RP DE JOSHUA]


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