Une petite balade dans les jardins... Innocente? Pas forcément... [PV Akiro]

Aion marchait. Il marchait pour oublier la faim dévorante qui lui tordait le ventre et le poussait à quitter son dortoire.
Après deux mois sans se nourrir, il y a de quoi de juger affamé.
Il attrapa la boîte de Bloods Tablets qu'il gardait dans sa poche, observa avec découragement les petites pilules blanches, soupira puis les remit dans sa poche.
Elles ne serviraient qu'à le rendre malade.
Sous l'impulsion pressante de sa faim, ses yeux s'allongeaient doucement le long de ses tempes et ses crocs commençaient à pointer par dessus ses lèvres couleur sang qui luisaient d'un éclat étrange à la lumière du crépuscule. Dernièrement, son apparence de Vampire ne se révélait que lors de ses crises sanglantes, c'était plutôt bon signe.
Les vision qu'il avait reçu indiquaient un futur pas très glorieux pour l'Académie. Et si elles pouvaient servir de prétexte à se nourrir, elles l'empêchaient aussi d'attaquer les élèves de la Day Class.
Il leva la tête et inspira profondément avant de fixer de son regard rouge le soleil qui se couchait dans un chatoiement fascinant de couleur ambrées.
Un soupir franchit ses lèvres qui revenaient très lentement vers le rouge pâle alors qu'il s'étirait et jetait un regard autour de lui.
Les jardin du Directeur étaient parfaitement soignés, rangés, ordonnés au point d'en devenir déprimant. Mais heureusement, il n'y avait pas un chat, et c'était ce qui importait en ce moment.
Après tout, il était sensé contrôler sa faim au maximum, même si les Bloods Tablets ne pouvaient pas le soulager...
Se remettant à marcher, il longea une longue rangée de roses blanches et roses avant d'apercevoir un banc et de s'y allonger.
Loin de toute créature à sang chaud, la soif de sang d'Aion s'évaporait petit à petit. Jusqu'à ne laisser qu'un léger tiraillement gênant mais supportable.
Mais alors qu'il se relevait, un garçon, apparemment de la Day Class, s'approcha.
De la Day Class, certes, mais pas humain.

Je sortai du bureau du Directeur.
Il m'avait tenu durant une heure qui m'a paru être une année. Il pensait tout savoir. Ils pensaient tous tout savoir. Mais ils se trompaient. La manière dont j'avais été transformé, le meutre de mes parents, tout leurs avait été caché.
Alors que je passais la porte qui donnait sur les jardins -que j'avais aperçu de la fenêtre opaque d'un couloir- , l'appaisant et flamboyant éclat du soleil couchant m'enveloppa. Une légère brise me chuchota au visage. Je fermai les yeux et souris. Ces instants de simple bonheur se faisaient si rare que j'avais appris à les apprecier à leurs justes valeurs. L'air humide et chaud qui régnait dans ces jardins pleins de fleurs rendait moite ma peau. Je décidait alors de m'approcher, puis de pénetrer entre ces fleurs. Je les regardais comme jamais.

Elles sont si belles, de structures si fines, si variées et si sensuelles, entrouvertes, tels des bouches, creuses avec les lèvres retournées, dentelées, charnues, poudrées d'une semence de vie et parfois rouges, tel le sang.

Cette simple pensée me fit haleter. Ma gorge. Elle me brûlait. Jamais je n'avais connu un appel au sang si puissant. Mes jambes se dérobèrent sous moi. J'étais à genous, les ongles plantés dans le cou. Mes yeux pourtant, restaient bleu. Lentement et péniblement je réussit à reprendre le contrôle de mon corp.
Je choisi alors de m'éloigner des bâtiments -et de ses cadavres imbibés de sang- et m'enfonçai dans les jardins, priant pour n'y croiser âme qui vive.

* - ...priant pour n'y croiser âme qui vive.*
* - Pour n'y croiser âme qui vive hein... Désolé mais c'est raté.*

Aion se releva, refermant son esprit aux sensations extérieurs et fixa tranquillement l'endroit d'où arrivait Akiro. L'esprit de celui ci était perturbé, agité, en combat permanent.
Et il sentait d'ici la soif de sang qui animait ce dernier. Mais, loin de la renforcer, ce sentiment ne faisait qu'anéantir sa propre faim, comme si deux vampires affamés ne pouvaient cohabiter.
Il se leva tranquillement, laissant la légère brise qui venait de se lever ébouriffer ses cheveux en s'avançant le long de l'allée fleurie
Durant plus d'un millier d'années, il avait apprit le dégoût que l'on peut éprouver pour son appartenance à l'espèce des vampires. Et, pour avoir plongé à de nombreuses reprises dans l'esprit des Level E, il savait que c'était cette soif de sang qui les dégoutait le plus...
Alors qu'Akiro arrivait, plus en vacillant qu'en marchant, il lui attrapa le bras et plongea dans son esprit. Il mit quelques instants à s'y retrouver, l'esprit d'Akiro comportait presque autant de zones claires que d'endroits sous la domination du Vampire. Mais plus qu'une simple schizophrénie, il sentait son esprit comme en alerte, différent de ceux qu'il avait déjà croisé. Mais malgré cette bizarrerie, en quelques secondes, la sérénité de son esprit anéantit les instincts sanglants du Level D et lui rendit son humanité
Lâchant le bras d'Akiro, il recula d'un pas et lui sourit.

Difficile, n'est-ce pas? De contrôler sa faim.

Il parlait d'expérience. Sa propre faim l'avait poussé à abattre des villes entières; Mais heureusement, il ne restait plus personne pour s'en souvenir...
L'ombre du passé avait assombri ses yeux clairs, mais il fini par secouer la tête et un sourire naquit sur ses lèvres redevenues normales.

Je ne tenais plus. Chaque partie de mon corps semblait appartenir à un autre.
Le sang.
Il battait dans mes temps et dans ma gorge enflammée. Il était partout. L'air qui sortait d'entre mes canines acérées, la terre qui volait sous chaqun de mes pas. Tout à coup, ma vue se brouilla. La douleur. Des taches rouges envahirent ma vision. Je passai mes mains sur mes yeux brûlants sans qu'elles disparaissent. Un cri mourut dans ma gorge. La panique s'empara de moi. J'avais presque oublié les brûlures qui me tiraillaient la gorge. Je frottai maintenant avec brutalité, colère et hargne sur mes yeux sans que les tâches de sang ne disparaissent. Alors que, au comble de la folie, je m'apprêtai à planter mes ongles tranchants dans mes pupilles..
Un enfant...
Mon visage s'adoucit, mes épaules tombèrent. Il était là devant moi, sans pourtant vraiment l'être. Folie. Ses cheveux noirs éclaboussés de reflets azur me rappelèrent les miens... Il était assis sur le sol. Devant lui, deux masses noires informes. Ses yeux, jusqu'à lors cachés par une longue mèche de sa chevelure, se posèrent sur moi. Ils étaient rouges. Rouge sang. Les formes étranges sur le sol prirent alors une forme concrète : c'était eux. Eux vidés de leurs sang. Eux qui étaient mort avant même de s'en rendre compte. Eux qui n'étaient alors plus que tes cadavres de chair en putréfaction. L'enfant se mit à rire. Le son mélodieux devint bientôt strident, perçant et lugubre. Je tremblais d'épouvante. Il se tordit dans tout sens, comme s'il avait cherché à se briser les articulations. Je compris que cette démarche ne consistait qu'à le faire se redresser. Il semblait abattu, fatigué, fiévreux.. Mais ces yeux rouges trahissaient ce qu'il était vraiment. Un monstre avide de sang. Lorsque ses jambes furent plantées au sol, son buste se redressa, lui donnant des allures de pantin maléfique. Il était debout. Ses traits furent déformés par un rictus atroce. Mes jambes, elles, semblaient scellées au sol tâché d'hémoglobines. Il leva un pied, puis l'autre. Il recommenca. La distance entre nous semblait alors dangereusement diminuer. Je compris qu'il s'avancait. Il avancait dans ma direction. Les bras battants le long de son corps frêle, il marchait. Son visage s'éclairait à mesure que l'écart entre nous se reserrait et ses lèvres se retournèrent sur des dents pointues immaculées. Je respirai difficilement. Mon coeur battait furieusement derrière ma poitrine. Il était maintenant tout près. Trop près.
Akiro.. Je m'appelle Akiro.. Et toi, qui es-tu ?
La voix spectrale me sembla n'être qu'une illusion. Je fermai les yeux secouai la tête. Mon esprit me jouai encore des tours. Je veux sortir d'ici. Je soulevai mes paupières. Il s'était arrêté. A quelques centimetres de mon corp. D'un mouvement vif et brutal il saisit mon bras!
Les tâches de sang avaient disparues. L'air frais me fouetait légèrement le visage. Ma nuque était moite, mes traits tordus d'effroi. Je n'étais plus là-bas, dans cette pièce sombre où flottait l'odeur de la mort, mais dans les Jardins. Je regardai mon bras pour me rassurer. Un main y était accrochée. Mon poux s'accelera.

Difficile, n'est-ce pas? De contrôler sa faim.

Sur mon visage la terreur fit place à l'incredulité.
La faim ? Elle avait disparu. Ma gorge était encore sèche mais le feu semblait s'y être éteint. Je dévisagai la personne à mes côtés. Un leger voile obstruait encore ma vue. Je ne distinguai seulement ça cheveulure blanche, qui contrastait avec une peau assez mat. J'ouvrit la bouche pour lui répondre. Un leger couinement mouru entre mes lèvres. Je toussai.

[il est super ton RP! Mais vu mon manque d'inspi, je ne garantit pas un niveau identique ^^']

Il les avait vu. Les ombres sanglantes d'un passé souillé par la mort. Deux cadavres, deux ombre fantomatiques, deux corps déchiquetés qui avaient perdu dans la mort toute forme humaine.
Et le Vampire, le Level D. Un simple gamin, mais plus que cela également, un spectre avide de sang.
Pour Aion, la scène qu'il venait de voir dans l'âme du Vampire en face de lui n'était rien d'autre qu'un douloureux rappel de ses propres crimes. Après tout, des milliers d'années plus tôt, il avait lui aussi massacré des milliers de personnes...
Le vampire ferma un instant les yeux, soupira et fini par les rouvrir en fixant Akiro. Il avait l'impression de se retrouver face à un schizophrène : la double personnalité des Levels D et E ne se manifestaient habituellement pas aussi fréquemment.
En bref, soit c'était l'un, soit c'était l'autre, il n'y avait pas de mélange.
Mais, durant le bref éclair de pensée, il avait perçut une double conscience étrange, comme si l'humanité du jeune homme et sa partie Vampire s'étaient soudées l'une à l'autre, l'empêchant de devenir totalement un Level E mais détruisant également tout espoir de raisonner comme un humain normal. On aurait presque dit un hybride des deux, aspect de la transformation qui n'apparaissait qu'au moment où le Level E remplaçait l'humain : pendant un très court instant, les deux personnalités fusionnaient pour se séparer ensuite.
Bien que n'étant pas particulièrement doté d'un esprit scientifique, l'étrangeté de la transformation était intéressante.
Mais ça n'était pas ses affaires. Pour, en gros, les 60 prochaines années, son boulot se limiterait à empêcher les gens de massacrer Asaé. Après, il n'était pas sensé disséquer l'esprit d'un Level D bizarre...
Il résorba rapidement son pouvoir mental avant que l'utilisation du don vampirique ne lui rende son apparence... bizarre et fixa sur Akiro un regard étonnamment neutre.

Les corps, par terre, c'étaient tes parents, je me trompe? Et le gamin, c'est le Level E en toi.

Parfois, l'incapacité à cacher quoique ce soit aux yeux mentaux du Level B agaçait - voir horrifiait - les gens. Mais malgré les haines irraisonnées que lui attiraient cette capacité, il s'était toujours débrouillé pour rester en vie. Le plus gênant était plutôt les bribes de passé et de futur ou encore les souvenirs des gens qui se logeaient dans sa mémoire déjà bien encombrée par des siècles d'existence.
Et je ne parle même pas des souhait, des rêves et des peurs! Dans un académie aussi grande que celle là, c'était plutôt ce genre de sensations qui le dérangeaient le plus.
Comment dormir quand, à peine dix mètres plus loin, une horde de jeunes filles en folie éparpillent leurs pensées sur dix kilomètres à la ronde?
Non qu'il ait vraiment le besoin de dormir d'ailleurs. Mais ça restait agaçant.
Revenant à l'instant présent, il secoua la tête et fixa Akiro qui avait l'air de s'être prit un mur en pleine tête...

[je sais, ça casse tout, mais j'avais vraiment pas d'inspi ^^']

[Merci, merci. Je me suis surpassé . 8D
XD, c’est pas grave . x)
& c’est très bien ce que t’as fait . ;)]


Il me fallut quelques instants pour reprendre mes esprits. C’était comme si une brume épaisse flottait devant mes yeux, dans ma tête, s’échappait de mes oreilles. Une lègère brise souffla sur mon cou encore éclaboussé d’écume. Je frissonnai. La gorge toujours sèche je me retournai vers le garçon aux cheveux blanc.

Les corps, par terre, c'étaient tes parents, je me trompe? Et le gamin, c'est le Level E en toi.

J’arrêtai de respirer. Mes mains se crispèrent, mes ongles s’enfoncèrent dans mes paumes. Je ne percevais plus les battements obstinés de mon cœur. C’était comme si le temps s’était arrêté. Comment.. comment pouvait-il être au courant ? La vérité, elle avait toujours était cachée. Jamais personne n’avait su. Personne. Jamais.
Pas un instant je n'ai pensé qu'il avait pu vivre cette vision à mes côtés.
Il n'attendait pas que je confirme ses dires. Il savait. Cet enfant, ce n'était pas vraiment le Level E en moi. Non, c'est moi. Je suis cet enfant. Ce même enfant qui assassina ses parents, seulement poussé par une impassible soif de sang.

Qui es-tu ?

Ma voix était rauque, éraillée, presque agressive. Je ne supportai pas l'idée qu'un inconnu en sache autant sur mon sombre passé. Un passé que j'avais pourtant préservé des années durant. Des années durant, j'ai du mentir, tricher, tromper des personnes que j'aimais, pour leur cacher cette part obscure de mon être. Et lui, sortant de nul part, il arrivait et déballait la sinistre vérité.
J'essayai de prendre l'air le plus méprisable et le plus médisant possible. Toute la colère et la hargne que j'avais toujours enfoui un plus profond de mon Moi intérieur manquèrent de surgir à cet instant.
Je déteste cet homme.
Ces mots résonnaient comme une évidence dans mon crâne. Chaque atomes, chaque particules, chaque bribes de mon corps hurlaient avec certitude ces quatre termes. Les mots peuvent assassiner tout autant que les armes. Ces écrits de Monique de Gramont me vinrent à l'esprit. Si seulement cela était vrai. Un mot bien lancé dans le crâne. Finis.


[Désolé c'est un peu court . ;_;
Je ferais mieux la prochaine fois . x)]

[C'est déjà mieux que moi ^^]

L'inconnu - quoique pouvait-il l'appeler ainsi après avoir plongé dans son âme? - se raidit et cessa presque de respirer. On aurait dit qu'il était à la fois effrayé et haineux. Une attitude que beaucoup avaient à son égard...
Quoiqu'Aion le comprenait. Si quelqu'un avait eut la mauvaise idée de plonger dans son esprit, non seulement il ne serait pas resté intact, mais de plus, il serait entré dans une colère folle.
En comparaison, Akiro était extrêmement calme...

Qui es-tu ?

La voix du jeune homme était rauque, presque douloureuse à entendre. On y décelait sans peine une touche d'agressivité contenue.
Mais la pensée qui suivait était parfaitement claire...
Je déteste cet homme.
Oui ben ça tombait bien, il n'avait plus qu'à rejoindre la longue longue liste de ses ennemis jurés...
Pourtant, à bien y réfléchir, il n'en n'avait pas tant que ça!
Remarquez, tous avez la bonne habitude de ne pas faire de vieux os...

Je m'appelle Aion Inochi, de la Night Class.

Simple, comme présentation, même s'il savait parfaitement ce que voulait savoir Akiro...
Il indiqua de l'index le crâne du jeune homme et sourit, amusé.

Tu pense si fort que je n'ai même pas à aller chercher tes pensées, et je ne parle même pas de ce souvenir, pour quelqu'un qui perçoit les pensées, même en tentant de tout bloquer, il passe quand même.

Il baissa le doigt et eut un léger soupir avant de reprendre d'une voix un peu plus sèche

Et tu ferais bien de ne pas écouter l'avis du Level E, ces bestioles n'ont aucun bon sens!

Bien qu'apparemment aussi âgé qu'Akiro, Aion avait plusieurs siècles vivants à son actif, et le jeune homme n'était pas le premier Level D à le haïr à mort. Vu sa capacité à capter les pensées, c'était presque un évènements routinier...

[bon, c'est nul, je sais, mais tant pis >.<]

[Je suis de retour ! 8D]

Je m'appelle Aion Inochi, de la Night Class.

Night Class... La tête me tourna. Mes mains tremblèrent. Mes ongles taillèrent la chair de mes paumes meurtries. Et ma haine pour cet homme, lentement s'agrandit. Tout me cela me sembla alors une évidence : ses cheveux anormalement clairs, sa connaissance des vampires, son souffle glacé...
Suis-je si ignorant pour ne pas l'avoir plus tôt soupçonné ?

Tu pense si fort que je n'ai même pas à aller chercher tes pensées, et je ne parle même pas de ce souvenir, pour quelqu'un qui perçoit les pensées, même en tentant de tout bloquer, il passe quand même.

Et tu ferais bien de ne pas écouter l'avis du Level E, ces bestioles n'ont aucun bon sens!

A chaque mots, chaque syllabes glissant d'entre ses lèvres entrouvertes, l'envie de lui tordre le cou secouait jusqu'à mes épaules. Une boule énorme remuait mes entrailles. Une chaleur accrue consumait tout mon être. Une haine bestiale m'embrasait.
Jamais je n'ai haï à ce point...

Même sans connaître cette personne, je savais. Je savais que jamais je ne devrai m'en approcher. Jamais je ne devrai lui prêter ma confiance. Jamais je ne devrai lui donner mon amitié. Jamais...
J'ouvris la bouche... L'air frais passa entre mes lèvres... Et arrivé dans ma gorge, au lieu d'éteindre ce feu qui m'embrasait, le raviva de plus belle. Ma langue passa sur ma lippe (ne pas y voir de consonnances sexuelles ), l'huméctant d'écume. Je pris mon souffle.

Je... je te pris de ne plus jamais m'adresser la parole. Je n'ai absolument, oui, absolument rien à voir avec toi.

Mon ton était sec, sans appel. Je m'en félicitais sans vraiment le faire. Me retournant, je mordi jusqu'au sang ma lèvre supérieure. Le délicieux breuvage courra le long de ma gorge, éteignant le feu sur son passage. D'une démarche rapide, je regagnai la porte la plus proche de moi.


[Bon, c'est moyen, mais c'est la reprise. ]