Souvenirs douloureux... [PV Ren]

Effectivement, il y avait un garçon de la Day Class près d'ici. Elle se souvenait de l'avoir déjà rencontré sans savoir exactement où. Et ne cherchait pas à le savoir.
Le silence qui s'éternisait avait quelque chose de magique. Le soleil levant n'avait pas encore chassé l'aura mystérieuse de la nuit mais il donnait pourtant un air féérique à ce moment.
L'aurore.
Le soleil se levait de plus en plus haut, et avec lui disparaissait la beauté des échos de sa musique. Elle sentait ses souvenirs si redoutés s'apaiser dans âme et regagner le fond de son cœur, là où était verrouillés ses sentiments et sa véritable nature.
Aujourd'hui encore elle devrait redevenir Athéna-la-gamine...
Elle se releva doucement et s'étira à la manière d'un chat. Ses cheveux argentés ondulaient doucement dans son dos comme une longue cape mouvante. Enfin elle se retourna vers Ren, comme si elle venait de s'apercevoir de sa présence et lui sourit.
Il avait sut respecter l'instant de silence magique qui suivait chacun de ces instants uniques, déjà en cela il différait des autres élèves de la Day Class
Si Athéna avait été dans le même état que d'habitude, elle aurait immédiatement repéré la minuscule pointe argenté que formait le couteau de lancé et la rencontre aurait fini dans le dojo, comme avec Shin.
Mais elle était beaucoup plus calme aujourd'hui, du moins avec les humains.
Sa colère et sa haine n'étaient pas dirigées contre eux, et au milieu d'une académie à moitié pleine de vampire, elle était donc obligée de jouer le jeu, de faire la gentille.
Pas étonnant alors qu'elle craque de temps en temps...
Ses cauchemars la mettaient sur les nerfs. Il suffisait qu'elle voit son visage pour que une haine mêlée de terreur l'envahisse
Il lui avait tout volé.
Alors elle tentait de se calmer, mais une fois débarrassée de la haine et de la colère, il ne lui restait plus que la tristesse et la solitude. La colère est plus facile, elle l'aidait à lutter...
Mais pas aujourd'hui.
Elle faisait tout son possible pour apparaitre forte, fière, droite, presque orgueilleuse. Ça avait été sa seule défense contre l'arrogance des Hunter. Pour se protéger, elle avait acquit une ironie mordante et une assurance stupéfiante pour son jeune âge.
Mais ça n'était qu'une façade. De temps en temps, le masque craquait et l'enfant impuissante qu'elle avait toujours été reprenait place.
Grandir n'est pas facile quand on a personne pour se soutenir...

Athéna cligna brièvement des yeux et revint au présent. Elle fixa un moment le garçon immobile puis rompit le silence qui commençait à peser.

Tu es le nouveau, non? Tu ne devrais pas être à ton dortoir à cette heure ci? Le couvre-feu n'est pas encore terminé...

La façade était en train de se reconstruire, mais la voix restait calme, avec une touche tout à fait inhabituelle de douceur.
Heureusement qu'il ne la connaissait pas, sinon il se serait vraiment demandé les raisons de son changement de comportement et s'il avait trouvé...
Athéna ne voulait pas être responsable de la mort d'un humain.
A cette pensée, ses yeux gris perle redevinrent d'argent froid mais le ton resta malgré tout amical

Tout doucement, le silence avait l' air de s' estompé tout seul ... Le silence de la forêt avait permit de détacher de la musique de cette jeune femme. Un sentiment de sagesse, et d' apaisement ... Les ardeurs habituels de Ren. Cette pile électrique fut alors vidé de son énergie a la vue de cette femme. Leurs tranquillités semblaient être contagieux. Pourtant Ren se souvenait facilement de ce qui venait de ce passer avec ses parents. Une dispute improbable pour pourrir cette journée peu ensoleillé.

Il vit alors la jeune femme se leva de toute sa hauteur. Ses cheveux scintillent de beauté venaient perturbé les sens de Ren. Il n' avait jamais ressentit sa auparavant. Que devait- il dire a cette instant ? " Salut moi c' est Ren ?" ... Non, Ren avait beau un tempérament très actif, il ne ressentait pas sur l' instant présent, une volonté de parler. Il préféra alors rester muet, laissant leurs regard communiquer entre eux. Puis, le silence, ce rompu pour voir laissait passer une voie douce et angélique ...

Tu es le nouveau, non? Tu ne devrais pas être à ton dortoir à cette heure ci? Le couvre-feu n'est pas encore terminé...

D' après Ren. Il était fort probable que cette jeune femme soit une professeur ou pire ! Une surveillante. A ce moment la Ren ce sentait très mal ... Comment aller t- il expliquer, du comment et pourquoi était- il arriver la ?

Sur cette question, il répondit d' une voie posée mais assez perdu :

- Ah, oui je suis nouveau, désolée je me suis perdu madame !

Il sourit d' un air gêné, posant sa main derrière sa tête, puis baissant les yeux à la fin de sa phrase. Bien qu' il ne soit pas sur que cette femme était un professeur, il préféra demander ouvertement afin d' être sur.

- Vous ... Vous êtes professeur ? Vous faite partie ... De la Night Class ?

[T'aurais vraiment du lire son histoire, parce que là, tu as fais la plus grosse bourde qu'un humain soit capable de faire...]

un joli sourir éclaira son visage, elle avait capté le regard de Ren sur ses cheveux d'argent. Beaucoup de garçons de la Day Class comme de la Night Class avaient le même...
Avant de la connaitre pour de bon.
Il n'avait pas l'air d'un trouillard ou du genre à prendre peur pour deux poignards et une dague. Peut être même qu'il pourrait devenir un bon copain dans les années suivantes.
Mais il eut à cet instant une réplique des plus étrange

Ah, oui je suis nouveau, désolée je me suis perdu madame !

Elle lui jeta un regard de travers, à la fois étonnée et indignée. Elle n'était pourtant pas si vieille! A peine 17 ans!
Elle ouvrit la bouche pour dissiper ce quiproquo agaçant mais il eut la question. Celle qui ne faut absolument jamais poser...

Vous ... Vous êtes professeur ? Vous faite partie ... De la Night Class ?

Elle en resta la bouche ouverte...
Puis à la stupéfaction succéda l'indignation et enfin la colère...
Elle s'approcha d'un pas rageur, fixant sur lui son regard gris qui n'avait plus rien d'amical et lui colla une gifle magistrale.
Et encore, il pouvait s'estimer heureux. Le dernier à lui avoir fait une offense pareille s'était retrouvé placardé à la porte pendant une semaine avant que quelqu'un se rende compte de son absence et ne réussisse à retirer la petite dizaine de poignards qui le collaient au mur.
Mais Ren ne connaissait pas l'existence des Vampires et il ignorait à quel point elle les détestait. peut être même songeait-il lui faire un compliment...
Ben c'était carrément raté
Une profonde envie de l'étrangler taraudait son esprit mais elle se contint et recula d'un pas, gardant fixés sur lui des yeux aussi durs que l'acier

Pour n'importe quelle autre élève de la Day Class, ça aurait été un compliment sans pareil. De mon point de vue, c'est une insulte sans pareille. Fais plus attention à tes paroles, surtout concernant la Night Class ou tu aura des surprises dont tu ne te remettra pas facilement.

Son ton était parfaitement glacial. L'Athéna de tout à l'heure, calme et agréable avait disparu pour être remplacé par la gamine. La gamine en furie plus précisément, celle qui faut éviter à tout prix...
Elle n'avait pas beaucoup de tabous, mais le plus important d'entre eux était la Night Class. En la comparant à ces tueurs assoiffés de sang, Ren venait de commettre la plus impardonnable des bourdes pour un humain. Eut-il été au courant de ses secrets et aurait-il voulu la provoquer qu'il n'aurait pas trouvé mieux...

[j'ai limité au max...]

[Je l' est lu ...]

Posant une question incertaine, Ren avait essayé d' éclaircir ses impressions. Mais encore une fois ... Le malheur retomba sur lui. Alors que la jeune femme, venait de lui adresser un sourire, son visage changea du tout au tout. Très vite la jeune femme se dirigea vers Ren. Ne sachant que faire, il resta stoïque devant un pas cadencé de la jeune femme. Très vite il sentit une frustration qui avait emparé l' esprit de celle-ci. Il prit un air interrogatif sans savoir se qu' il l' attendait. En s' approchant de plus en plus, son visage lui semblait familier. Ren l' avait déjà vu dans la cour.

Il en conclut que cette jeune fille n' était pas une professeur et surement pas une surveillante ... Tout alla très vite a partir d' ici. Il pensa tout de suite, à la réaction qu' elle pouvait avoir sur sa première question. Il se mit a sa place et comprit se que cela pouvait avoir engendré chez elle. La jeune fille maintenant toute proche regard encore posé sur lui, Ren n' eu le temps de dire:

- Euh ... Désol ...

Qu' une main vient rencontrer sa joue violemment, le faisant trébucher par terre, juste devant l' arbre auquel il c' était appuyé.

Pour n'importe quelle autre élève de la Day Class, ça aurait été un compliment sans pareil. De mon point de vue, c'est une insulte sans pareille. Fais plus attention à tes paroles, surtout concernant la Night Class ou tu aura des surprises dont tu ne te remettra pas facilement.

Ren commença péniblement a se relever. A genoux, il s' exprima alors, d' un ton faible et froid :

- S' aventurer si loin de chez soi ne présage qu' une tombe solitaire ...

Il mit une main sur l' arbre à côté de lui pour finir de se relevait calmement. Maintenant debout, dos a la jeune femme, il leva les yeux regardant le soleil.

- Etes-vous triste ? ...

Ses paroles semblaient refléter tout ce qu' il avait sur le coeur, comme si, sans vraiment le savoir, il se confessait ...

- Car peut être je le suis. On pourrait croire que le bonheur n' a qu' un seul avantage ... Alors qu' il ce trouve être la pire des sournoiseries ... J' ignore qui vous êtes, ni pourquoi vous m' avez giflé mais, vous m' avez fait comprendre que je suis inutile dans ce monde ...

Sans ce retourner, Ren dévoila tout ces sentiments au soleil. Le regard fixe, la douleur sur sa joue ne lui occupé même plus l' esprit ... Une nouvelle fois, l' envie de courir lui reprenait. Mais courir ne lui aurait fait que l' emmener dans un autre lieu, ou une autre misère et leçon l' attend de pieds fermes.

Relachant tout ce qu' il avait en lui. Ren laissa couler quelques larmes brillantes au soleil, dévaler sur sa joue. La honte ne lui aurait même pas traversé l' esprit. Et pour la première fois de sa vie, Ren se sentait ... Plus triste que jamais.

Athéna poussa un grognement agacé en rangeant sa flute dans sa ceinture mais une grande partie de sa rage était retombée, même si l'instant présent n'avait plus rien à voir avec la sérénité qui l'avait envahit. Elle devait reprendre son masque...
Peu à peu, les vieux conseils de sa mentor qui la trouvait toujours trop impulsive lui revinrent et elle se rendit compte qu'elle aussi avait gaffé. Sa réaction avait été particulièrement disproportionnée pour une élève normale. En fouinant un peu, Ren pouvait comprendre le secret de la Night Class, et elle venait de lui donner tous les indices pour lui faire comprendre qu'elle en était une aussi...
elle commença rapidement à réfléchir sur comment réparer sa bourde mais la voix du garçon la coupa dans ses réflexions

Etes-vous triste ? ...Car peut être je le suis. On pourrait croire que le bonheur n' a qu' un seul avantage ... Alors qu' il ce trouve être la pire des sournoiseries ... J' ignore qui vous êtes, ni pourquoi vous m' avez giflé mais, vous m' avez fait comprendre que je suis inutile dans ce monde ...


Elle poussa un soupir et observa silencieusement le tronc de l'arbre un long moment. Après son rejet de la guilde, elle s'était sentie tellement désespérée! Tout ce qu'elle avait fait, tous les efforts qu'elle avait consacré s'étaient révélés totalement inutiles. Elle s'était révélée totalement inutile...
Mais la tirade agaçé de sa mentor quand elle avait apprit ce sentiment lui avait permit de remonter la pente. Et même si Ren venait de l'insulter, elle ne se sentait pas le droit de le laisser s'embourber dans le marécage glissant de l'auto-apitoiement...
Mais d'un autre côté, elle n'avait jamais eut de talent pour jouer l'amie moralisatrice.
Un nouveau soupir, imperceptible, marqua sa capitulation. Elle avait eut trop mal durant ce temps pour laisser quelqu'un d'autre souffrir
Alors sa voix profondément ironique brisa le silence lourd qui s'était installé

Je ne crois pas que tu pèse bien tes mots. Toi, tu as encore un foyer où rentrer, des parents qui comptent sur toi et l'espoir d'un jour avoir une vie normale et heureuse. Crois moi, quand on a tout ça en poche, on n'est pas inutile, ce qui est inutile c'est de s'apitoyer sur sois-même!

C'était vrai. Même maintenant, elle était inutile. Personne ne comptait sur elle pour quoi que ce soit, elle avait du abandonner sa seule amie pour lui permettre de vivre et chaque personne qu'elle avait aimé du fond du cœur était morte ou pire...
Dire qu'elle n'avait plus de foyer était en revanche faux. Elle ne se considérait pas comme seule et abandonnée, elle considérait le monde entier comme son foyer. Peu importe que personne ne soit là pour l'aider. Dès 5 ans, elle avait apprit à vivre seule.
Mais voir Ren parler de sa propre inutilité lui faisait comprendre qu'avoir des gens qui compte sur soit n'est pas seulement un appuis mais aussi un fardeau.
Malgré tout, elle ne parvenait pas à le plaindre...

Pour la Night Class, disons juste que les pires souvenirs de mon existence sont intimement liés à eux et que je les déteste à mort. Me comparer aux leurs est la pire chose qui ne puisse jamais être dite sur moi.

Elle haussa les épaules et soupira de nouveau. Mais le sourire de la gamine, lunatique, s'obstinait à revenir...
Quand elle fit le tour de l'arbre et se planta devant Ren, ses yeux avaient retrouvé leur pétillement joyeux et ne portaient plus la moindre trace de colère
Autre signe distinctif : Athéna ne savait pas être rancunière...
Elle le fixa un bref instant avant de reprendre. Il était au moins aussi grand quel, ses cheveux bruns un peu en pagaille à cause du choc retombaient sur son visage aux traits légèrement enfantins. Il était surement très mignon quand il souriait, et elle sentait en lui une énergie débordante. Mais actuellement, il ressemblait plutôt à un ballon dégonflé...

Honnêtement, je ressemble vraiment à une prof?

Sa voix était autant une question qu'une exclamation d'indignation amusée.

A cette instant Ren se sentait plus que triste. Il venait une nouvelle fois et a la suite prendre une leçon. Il c' était rendu compte qu' il ne serez pas a grand chose sur cette terre ... Un sentiment que pour la première fois Ren découvrait avec dégoût. Sa joie habituel c' était envolé pour laisser place a des pleures découlant sur son visage. Il se sentit a part, et oublia presque la présence de cette femme qui l' avait giflé pour une raison qui lui était encore inconnu.

Il entendit un soupir puis la voie de celle-ci derrière lui.

Je ne crois pas que tu pèse bien tes mots. Toi, tu as encore un foyer où rentrer, des parents qui comptent sur toi et l'espoir d'un jour avoir une vie normale et heureuse. Crois moi, quand on a tout ça en poche, on n'est pas inutile, ce qui est inutile c'est de s'apitoyer sur sois-même!

Ren s' avait qu' elle avait raison ... Pourtant, cette journée accablante voulait qu' il se sente plus que déprimée. Ren réfléchit alors un instant, laissant un blanc remplir la réponse qu' il aurait du répondre. Un blanc, laissant passer un vent sur la forêt dansant avec les feuilles des arbres, terminant sa course dans les cheveux de Ren et sa cette femme ...

Pour la Night Class, disons juste que les pires souvenirs de mon existence sont intimement liés à eux et que je les déteste à mort. Me comparer aux leurs est la pire chose qui ne puisse jamais être dite sur moi.

Sa voie s' éleva une seconde fois, et ressortit Ren de ses pensées. C' était bien une vampire, toute fois, elle détester qu' on la traite comme telle. Tout s' expliqué maintenant, et Ren se sentait qu' une goûte débordant un vase ... Sa réaction ne fut en réalité par négligente, elle était indispensable. Ren venait de comprendre a quel point il était stupide de s' être apitoyé alors que d' autres personnes souffrent plus que lui.

La jeune femme, se déplaça alors pour arriver devant Ren. Très vite, il essuya ses larmes avec sa manche, et releva la tête.

Honnêtement, je ressemble vraiment à une prof?

A ses mots, Ren ne pue s' empêcher de sourire. Fermant les yeux, il se remémora brièvement le passage de l' avoir appelé Madame ... Elle aurait pu l' insulter de tout les noms, Ren aurait tout a fait comprit. Comme a son habitude Ren voulu s' excuser.

- Non ! Pas du tout !
- D' ailleurs excusé moi pour tout à l' heure, j' ai étais vraiment stupide. Et pour les pleures, merci de m' avoir donné une leçon !

Il afficha alors un grand sourire de sympathie envers cette jeune femme qu' il connaissait à peine, mais qui lui accorda déjà, toute son amitié.

- Euh ... On a oublié de ce présenté ! Je me nomme Ren Masato.

Il tendit alors la main à la jeune femme. Les cheveux des deux jeunes vacillèrent une nouvelles fois, par une prises du vent qui se réchauffa, laissant au soleil toute la clarté pour éblouir les visages des deux nouveaux amis. Un grand sourire vint alors clôturer cette ambiance triste, pour laisser place, a une journée ensoleillé.

- Et toi c' est quoi ton nom ?

Ah! Alors finalement, il n'était pas qu'un pleurnicheur!
Elle considéra un instant la main tendue avant de se décider à la serrer. Elle n'aimait pas tellement les contacts mais ne tenait pas non plus à offenser une nouvelle fois le jeune homme en face d'elle.

Tu m'as déjà vue il me semble... Quoique tu ferais peut être mieux d'oublier cette rencontre. Enfin je me représente : je m'appelle Athéna Murasaki!

Un léger sourire étira ses lèvres au souvenir de l'arrivée de Ren.
Tout d'abord, il était arrivé au milieu des cours, puis il s'était fait noyer dans un flot d'élève curieux avant d'en être tiré par une fille très bizarre. Elle était ensuite arrivée et avait fait fuir d'un regard les élèves puis...
Puis ça avait tourné au cauchemar : Sakura et Mizoré étaient arrivées...
Alors bien sur, l'image qu'il devait avoir d'elle ne correspondait pas tellement à celle qu'elle était sensée avoir. Mais elle avait l'habitude, rien de vraiment grave en fin de compte...

Une bourrasque de vent s'éleva soudain, faisant voler ses longues mèches d'argent autours d'elle. Elle se rendit soudainement compte qu'en partant, elle avait complètement oublié de prendre son anneau de jade qui maintenait sa natte attachée, pas plus qu'elle n'avait prit le soin de se chausser...
Le souvenir de la raison de ces oublis lui firent perdre tout sentiment de joie. La dernière fois qu'elle avait fait un rêve semblable, il avait mordu Lyo et l'avait transformé en Level D.
Elle serait prudente.
Il lui vint brutalement à l'esprit que cette résolution impliquait aussi d'aller chercher une arme et grimaça. Le soleil commençait tout juste à ce lever et ce moment unique de la journée allait bientôt s'achever. Partir maintenant ne la tentait pas plus que ça...
Et une dernière interrogation la retenait encore ici. Bien que personne ne le sache - ceux qui sont au courant sont généralement 6 pieds sous terre, elle était techniquement une Vampire de rang C. Certains humains comme Shin avaient découvert cette ressemblance avec les élèves de la Night Class en l'observant, mais la plupart étaient au courant de l'existence des Vampires, et savaient quoi chercher...
Sans pouvoir utiliser les mots sous peine de trahir le secret de l'Académie, elle laissa ses yeux parler.
*Tu connais l'existence des Vampire, n'est ce pas ?*
La question était perceptible dans sa façon de le regarder. A force d'effectuer des mission où le silence était un atout maitre, Athéna avait acquit une étonnante capacité à s'exprimer sans les mots, y compris au milieu de la mêle la plus confuse.
En réalité, à force de vivre pourchassée par un Sang Pur fou et séparée du monde, elle avait perdu toute capacités à tenir une conversation normale. Discuter avec elle d'un sujet qui ne la passionnait pas était aussi ennuyeux qu'éphémère.
Traduction : si elle commençait à s'ennuyer, elle partirait aussi vite.
Mais en attendant de savoir si le jeune homme avait compris sa question informulée, elle l'observa un instant, le sondant du regard pour juger de l'exactitude de son opinion.
Pleurnicheur agaçant ou ami sympathique?
En attendant, il paraissait avoir pas mal de problème de relation sociale, lui aussi. Mais contrairement à elle, il semblait y apporter un intérêt qu'elle n'avait partagé et ne partagerait probablement jamais.

Tu as des problèmes avec ta famille? Ton discours sur la solitude n'était pas vraiment très optimiste...

Même si elle faisait quelques efforts pour continuer la discussion, elle n'avait jamais été une bavarde...
Sauf à propos des armes, elle pouvait parler plusieurs heures d'un combat, d'une nouvelle feinte ou d'une arme spéciale...
Sans pourtant révéler le moindre secret.
Mais à part Shin, Zero, et Asaé, il n'y avait quasiment personne qui partageait sa passion des armes...

Alors que Ren venait de faire une nouvelle, rencontre, ses parents quand à eux, s' expliqua naturellement sur le ton qu' ils avaient prit devant leurs fils ... Cela n' était encore jamais arrivé, et ils n' imaginaient même pas ce qu' à put ressentir Ren a ce moment la. Reconsidérant les événements devant du thé, ils décidèrent de se faire pardonner une fois Ren rentrant chez lui ... Toute fois. Ren ayant mit de côté ces derniers événement, il n' avait nullement envie de rentré a la maison.

Laissons les choses se déroulaient pour le moment. Après tout, la journée ne venait que de commencer. Ren sentit la main de la dénommé Athéna resserrer la sienne.

Après mure réflexion, Ren se souvenait de son visage. Maintenant qu' il la tenait entre les yeux, il se rappela alors, dès son arrivé, le visage d' Athéna. Une arrivé des plus étrange lui était arrivé. Cela avait dégénéré et Ren avait tout fait pour arrêter un combat certain.

Il mit ensuite cette pensé de côté, afin de ce concentrer sur le moment présent.

Tu m'as déjà vue il me semble... Quoique tu ferais peut être mieux d'oublier cette rencontre. Enfin je me représente : je m'appelle Athéna Murasaki!

La voie d' Athéna, s' éleva alors dans les airs. Une voie douce, allant très bien avec ces cheveux qui d' une brise, dansa avec le vent éphémère. Ces yeux avaient l' air de lui poser une question. Bien que aucun mot ne traversa les quelques mètres séparant les deux jeunes, Ren se demanda les raisons de ce regard.

*Ce regard ... On dirait qu' elle voit à l' intérieur de moi ...*

L' ambiance venait quelque peu de changer chez Ren. Il semblait être confus sur son regard, comme perdu. Essayant de deviner ce qu' elle voulait demander, il parla alors :

- Euh ... Encore une fois désolée si je t' est offensé tout à l' heure. Je dois dire que je ne connais pas grand chose, sur ... Enfin ces créatures.

Mettant sa main derrière la tête, il avait du mal a tourner sa phrase, car quelque part, il risquer de reprendre une baffe a tout moment ... Il préféra alors ne pas trop exprimer son côté pile électrique, n' y d' avancer sans réfléchir. Faisant un effort, il resta discret.

Il s' abaissa pour venir s' adosser à l' arbre, une main dans les poches, l' autre essayé de cacher quelque chose. Ren espéré, que le soleil ne reflète pas la pointe argenté de son couteau, rangé sur le côté de sa jambe côté maintenant découvert au regard d' Athéna. Il n' espéré pas de questionnement dessus, car avant de partir de chez lui, il avait songé a le prendre. Lui même, ne sachant pas pourquoi ...

Tu as des problèmes avec ta famille? Ton discours sur la solitude n'était pas vraiment très optimiste...

Ren répondit alors instinctivement a sa question, qui semblait normal d' avoir été posé.

- Oui, en effet. Ce matin ... N' a pas était un matin comme les autres pour moi. Mes parents ...

Ren stoppa nette, si il continuait, il allait raconter tout sa vie ! Et ne préférant pas perdre le temps d' Athéna, il enchaîna sur une autre conversation.

- Euh, si on parlé d' autre chose ? Toi aussi tu avait l' air très pensive arrivé ici. Ah oui ! D' ailleurs ta musique ! Elle est superbe, ou tu as appris a jouer ?

Sa réponse, pas bien précise, lui donnait pourtant une réponse claire : il était parfaitement au courant de l'existence des vampires. Et ça expliquait aussi d'une certaine manière le "madame". Lorsqu'on ne sait pas se battre pour de bon, mieux vaut se faire discret en présence de tueurs assoiffés de sang...
Il refusait de lui parler de sa vie privée. Tant mieux. Elle n'aurait jamais pu lui rendre la pareille sans mentir et n'appréciait pas de le faire à un ami.
En revanche, la question sur son attitude matinale était tout aussi délicate, elle préféra alors ne répondre qu'à la question franchement posée.

Quand j'étais petite, ma mère en jouait, et je trouvais ça si joli que j'ai décidé d'en jouer à mon tour. Mais on ne peux pas vraiment dire qu'elle a eut le temps de m'apprendre à jouer...

Son regard d'argent s'était teinté de tristesse. Cette flute de bois sombre était la seule chose qui lui restait de sa mère. Ça et quelques souvenirs flous, des sentiments et sensation diffuses qui lui restaient au travers des années...
On se souviens rarement de ses 5 ans.
Elle secoua soudainement la tête - sa façon à elle d'en chasser les mauvais souvenirs - et décrocha sa flute pour la lui tendre.

C'est facile de jouer comme ça. Mon père disait que la flute de jais ne peut être jouée que par les personnes au cœur pur. Je ne joue pas vraiment de partition, je souffle les notes au hasard, toi aussi tu en serais capable.

C'était vrai. Les paroles même d'Okami. Il aimait beaucoup entendre sa mère jouer ainsi le soir, alors que la lune montait doucement entre les pins qui bordaient leur maison. Il disait toujours que cette musique était trop vivante pour provenir d'un morceau figé et trop belle pour être reproduite par n'importe qui d'autre. Et quand leur petite fille, dans toute l'innocence de ses 5 ans, lui demandait pourquoi, il répondait invariablement qu'une musique pareille ne s'apprenait pas, elle venait du fond de l'âme.
Sa mère se contentait de hocher la tête avec un sourire avant de la lui tendre. Mais elle n'arrivait pas encore à coordonner parfaitement ses doigts et son souffle, ce qui rendait sa mélodie imprécise, coupée et bafouillante.
Non, sa mère n'avait jamais eut le temps de lui apprendre. Elle s'était fait tuer avant...

Dans ses grands yeux gris perle se reflétait la tristesse issue de ce souvenir. Son dernier souvenir de ses parents était deux cadavres vidés de leur sang et mortellement déchiquetés.
Un souvenir amer qui lui laissait sur la langue le goût du sang et de la mort. Et qui avait irrémédiablement tâché son âme.
Perdre ses parents, surtout si tôt, est une horreur qu'elle ne souhaitait à personne.

Le souvenir de cette journée était trop douloureux pour qu'elle en parle mais son regard empreint de tristesse et l'intonation amère avec laquelle elle avait évoqué cette impossibilité en expliquait clairement la signification. Elle n'avait jamais vraiment eut besoin de mots pour parler...

dit moi, tu connais l'existence des Vampires n'est-ce pas?

La question qu' avait posé Ren était simple, et permettait de faire changer totalement le sujet de la conversation. Ainsi, la baffe fut évité, et les sanglots aussi. Finalement Ren était persuadé qu' ils pouvaient bien s' entendre !

Athéna répliqua alors l' air légèrement gêné :

Quand j'étais petite, ma mère en jouait, et je trouvais ça si joli que j'ai décidé d'en jouer à mon tour. Mais on ne peux pas vraiment dire qu'elle a eut le temps de m'apprendre à jouer...

*Waaa, trop cool ...*

Ren pensa celà au début, sauf que la fin de sa phrase, le sortit de ses pensées. Ren se demanda, pourquoi sa mère n' avait pu lui apprendre, peut être que les événements ont du lui crée un empêchement ...

Mais Ren n' envisageait même pas la vérité. Une chose aussi triste, n' aurait pas pu traverser l' esprit d' un garçon au passé joyeux et sans véritable ennuie. Toute fois, le futur était encore a venir, et les vampires, posaient de plus en plus de problèmes. Ren ne préféra pas poser la question ... Peur de la baffe ? Non, juste que la question n' était pas a poser, point finale, ni pour Athéna, ni pour Ren ... Son regard triste semblait indiquer un sujet très délicat. Pour en Ren vit Athéna, ce secouer la tête, surement pour ce remettre de ces esprits.

Puis une flûte au bois sombre fit tendu a Ren.

C'est facile de jouer comme ça. Mon père disait que la flute de jais ne peut être jouée que par les personnes au cœur pur. Je ne joue pas vraiment de partition, je souffle les notes au hasard, toi aussi tu en serais capable.

Ren réagit automatique, de son caractère naturel:

- Vraiment ?! Mais ... Je n' est jamais joué de la musique et puis ...

Un éclat de rire jaillit alors de la part de Ren puis reprenant son souffle très vite, il reprit :

- On va dire que je n' est pas la fibre artistique ! ... En faite, je suis toujours resté seul. Mon seul talent serait celui de la course, rien de bien épatant.

Il prit tout de même la flûte par politesse, mais pour l' unique raison de la lui retendre. Toujours le regard triste, Ren acquit automatiquement le même regard, comme si Ren ressentait ce qu' elle pouvait ressentir ... Une sorte de lien, qu' il tissait avec n' importe qu' elle personne, auquel il sympathisé. Son air un peu, imbécile, un peu inconscient de ce monde, faisait de lui, quelqu' un de réconfortant. Mais sans vraiment le savoir, sa bonne humeur pouvait faire disparaître toute tristesse, malheureusement, cela ne marché pas tout le temps.

dit moi, tu connais l'existence des Vampires n'est-ce pas?

Il fut étonné par cette question. Sa réponse aurait pu être simple. Oui, Ren les connaissaient, mais pas tant que sa. Il s' avait qu' ils étaient avides de sang, et certain de pouvoir. Que l' on était que des sac de carburant pour eux, et que malgré tout quelque bon vampires existaient.

- Oui ... Mais je n' est encore eut aucune expérience avec. J' ai toujours cherché a ne pas être en contact avec. Cependant, ces temps ci ... Je me sens comme espionné.

Baissant la tête, il était encore repartit de ses rêves, se relevant et regardant le regarde d' Athéna, il se sentit bête et répliqua alors :

- Ah ! Excuse moi. J' ai tendance à trop en faire.

Entendre la voix de Ren la fit ressortir de son monde sanglant et l'obligea à replonger dans le présent, heureusement d'ailleurs...
Elle se montra très interressée par la première affirmation et préféra ignorer la seconde. Son talent était la course? Ça, c'était très intéressant!
D'après le Sang pur qui avait attaqué ses parents, le pouvoir de son ancêtre était la télétransportation, et de cet héritage ne lui restait plus qu'une rapidité extraordinaire pour les humains comme pour les vampires...
Et une sérénité parfaite lors des courses.
A chaque fois qu'elle massacrait un Level E, elle allait courir plusieurs heures. Sa mentor avait fini par comprendre que par ce procédé, Athéna regagnait l'assurance et la confiance en elle que l'assassinat d'un être autrefois humain lui avait enlevé.
Elle n'allait certainement pas le défier à la course mais s'il était rapide, il pourrait faire un bon combattant...
Qui avait osé pense que la pointe argentée du couteau de jet lui aurait échappé?
Ben si c'était votre souhait, c'est carrément raté...

La course tu dis? Mais juste en ligne droite ou aussi en saut d'obstacle?

Tirer juste en courant ou en sautant par dessus la tête de ses ennemis était une discipline qu'elle avait mis pas mal de temps à apprendre. Mais sa haine des Vampire l'avait soutenue dans son obstination et elle avait assimilé cette technique en un temps record pour une fillette de son âge...
Mouais, quoiqu'après mure réflexion, mieux valait laisser tomber cette option aussi. Il avait plus l'air d'un gentil garçon bon élève que d'un Hunter. Il n'avait aucune raison pour le motiver et c'était de toute manière assez stupide de savoir se battre si on a aucune raison pour le faire...
Elle récupéra sa flute et lui montra quelques notes isolées.

Tant que tu sais te servir de tes mains, tu saura te servir de cette flute. Il te faudra peut être deux ou trois essais mais je t'ai déjà dis que ça n'a rien à voir avec un morceau pré-écrit.

L'une de ses mains lâcha brusquement la flute et saisit le couteau de lancer dans un geste si vif qu'il en devint flou

Et n'essaye pas de me faire croire que tu es maladroit. Pour se servir de ce truc, mieux vaut être habile de ses dix doigts!

Une étincelle amusée pétillait dans ses yeux d'argent alors qu'elle jouait avec la lame acérée. Ce n'était pas son arme de jet préférée mais elle savait s'en servir si les conditions étaient assez bonnes. Par contre, hors de question d'utiliser ce genre de couteau à papillon dans une mêlée confuse.
Son sourire s'étira et elle lui remit la flute de bois noir dans les mains.

Essaye!

Ren étant jeune, n' était pas vraiment un leader. Son moniteur de sport, a l' âge de 15, fut sublimer par son talent. Sauf qu' il n' aurait pas imaginé que sa arrive a ce niveau de performance, non seulement en endurance, mais aussi en sprint ou saut d' obstacle. Mais Ren, voyait son talent d' un tout autre oeil. Son moniteur, ne lui avait jamais parlé de réussite, de talent, ni de compétition ... Car il ne lui a jamais dit, qu' il était bon. Le faisant courir sans relâche, sous prétexte que c' était pour sa santé, juste pour voir exploser le record du chronomètre, entre ses mains. Son moniteur, lui disait que si il ne courait pas suffisamment chaque jour, il risqué l' arrêt cardiaque a tout moment. Ce qui en faite. Etait totalement faux. Lorsqu' il l' apprit. Il quitta son école suivie du déménagement de ces parents. Dégoûter de tant d' effort, pour une personne qui ne faisait que le regarder courir, l' avait abattu. Aujourd' hui il ne court pu que pour le plaisir, chaque jour, chaque année, le record avance de millième, sans que ce propre record, ne s' en rende compte ...

La course tu dis? Mais juste en ligne droite ou aussi en saut d'obstacle?

- Mmmh ... En faite, mon moniteur et moi, n' avons jamais trouvé de qualité en moi. Il disait que je ne courait pas assez bien dans tout les domaines ... Hors, je me rappelle que pendant ces entrainements, j' arriver toujours a rattraper le ballon.

Ren commença a rire, un peu gênait les mains derrière la tête :

- En faite, je me réjouissais seulement par mes propres objectifs !

Ren r' ouvrit les yeux, puis tout à coup, une question lui vint a l' esprit. Scrutant Athéna, il parla d' une voie tranquille tout en la fixant gentiment :

- Tu dois être bon en gymnastique ? Je le vois, ne me ment pas !

D' un grand sourire, il essayait de la faire sourire. Il aurait pensé, regardant la taille, sa corpulence, qu' un championne de gymnastique ce trouvait devant lui. Telle un fan, il la regardait comme émerveiller de l' avoir rencontre, lui faisant oublié tout ses soucis de parenté ...

Il vit ensuite Athéna rejouer quelques morceaux de musique munis de sa flûte.

Tant que tu sais te servir de tes mains, tu saura te servir de cette flute. Il te faudra peut être deux ou trois essais mais je t'ai déjà dis que ça n'a rien à voir avec un morceau pré-écrit.

- Oui tu as surement raison ...

Sans qu' il ne puisse en dire d' avantage, il vit Athéna lâcher la flûte. D' une grand vitesse, il s' accroupis pour attrapper cette flûte en vol. Puis sentant la fourberie, il regarda au dessus de lui, Athéna tenait alors, son couteau à papillon qu' il avait rangé sur sa cuisse. Un rayon du soleil scintillant sur le couteau lui fit fermait un oeil puis entendit :

Et n'essaye pas de me faire croire que tu es maladroit. Pour se servir de ce truc, mieux vaut être habile de ses dix doigts!

La regardant de en-bas, d' un air béa, il c' était fait avoir par un tour de passe passe qui le fit sourire. Il se releva doucement, aucun mots ne lui venait a la bouche, il était scotché par l' événement précédent. Alors qu' elle attisé son réflexe pour rattraper la flûte, il c' est fait piquer son couteau à papillon en s' abaissant ... Cela demandé de la précision et de bon réflexe !

Maintenant c' est sur, ce n' était pas une championne de gymnastique ...

- Tu n' est pas quelqu' un de banale ? Je me trompe ?

Essaye!

Lui rendant sa flûte, Ren reprit le couteau à papillon, et le rangea de plusieurs mouvement très vivace. Elle voulait qu' il essaye de jouer, de sa flûte. Visionnant son sourire, il lui remit la flûte et referma sa main sur celle-ci puis dit d' une voie étrangement sérieux :

- D' accord, mais à une condition. Dit moi qui tu est réellement ?

Les oiseaux de la forêt semblaient s' être tue, tendit que le vent souffla de nouveau, emballant les cheveux des deux jeunes, donnant à Ren, un sérieux très prononcés pour cette dernière question.


[hrp: Si tu veux avoir un légers aperçu de comment replié ou déplié un couteau à papillon, regarde cette vidéo, elle est magnifique, humoristique et tu vois le couteau à papillon merveilleusement manié ;). Tu m' en dira des nouvelles.
https://www.youtube.com/watch?v=r3jWlFT3B7E :hrp]

[elle est bizarre ta vidéo ^^]

Un long silence répondit à sa dernière question. Le visage d'Athéna s'était fermé : elle ne voulait pas lui mentir mais en même temps, elle n'avait aucune intention de lui répondre...

Disons que je suis quelqu'un sans passé et sans futur. Juste... une arme au service de la vengeance, je te déconseille de chercher au delà.

Le vent qui soufflait avait perdu le ton joueur de la fin de la nuit pour prendre une teinte froide. Il agitait ses longs cheveux d'argents qui formaient des ombres insaisissables et incompréhensibles dans son dos. Mais l'air joyeux et souriant qu'elle arborait tout à l'heure avait disparu de son visage.
La frontière entre son masque et son passé sanglant était encore trop facile à franchir. Elle n'aimait pas mentir à un ami et s'en trouvait incapable...
Un soupir naquit de ses lèvres et ses yeux redevinrent plus clairs alors qu'elle lui tendait son couteau

Oublie ce que j'ai dis. Tu ferais mieux de tout oublier en fait, tout depuis... Depuis ton arrivée. Oublie tout ce qui me concerne, ça vaudra mieux pour toi.

Elle récupéra sa flute et la rangea de nouveau à sa ceinture avant de soupirer de nouveau et de s'étirer à la manière d'un chat. Elle récupéra ensuite son masque de gamine et lui sourit avant de désigner ses pieds qu'elle avait oublié de chausser en partant précipitamment de sa chambre.

Bon, il commence à faire frais et je n'ai pas envie d'attraper un rhume. Alors à plus tard! moi je file!

Elle se retourna, envisagea un instant de bondir pour saisir la branche basse du chêne mais la présence de l'humain interloqué l'en dissuada. Elle s'était assez dévoilée comme ça. En fin de compte, elle ne l'avait vu que deux fois, et même s'il paraissait digne de confiance, son insistance à la connaitre commençait à la gêner. Elle n'avait pas envie de lui mentir, alors il ne restait plus qu'un seule solution : le mensonge par omission, ou autrement dit, éviter ses questions le plus possible.
Son passé était un secret qui n'appartenait qu'à elle. Jamais il n'avait franchi le barrage de ses lèvres et elle savait pertinemment que jamais personne ne pourrait vraiment le comprendre.
Le révéler aurait été stupide et elle n'avait aucune intention de le faire : les drames sombres ne se partagent pas, il est inutile de les répandre, cela ne lui apporterait que pitié et crainte, et elle ne cherchait aucun de ces deux sentiments.
Son cœur et son âme étaient des forteresses impénétrables. Jamais personne ne lui avait tiré des renseignement qu'elle estimait devoir garder secret alors elle n'allait pas commencer.
D'un pas rapide, elle s'engagea vers les dortoirs sans faire attention au garçon deux mètres derrière elle qui ne devait pas tout comprendre...

[oué XD. Faut aimer ^^]

Disons que je suis quelqu'un sans passé et sans futur. Juste... une arme au service de la vengeance, je te déconseille de chercher au delà.

Ren en écoutant ce message, eu comme un sentiment, de compassion. Cette phrase d' une profonde tristesse, avait fait comme un pied vers l' enfer. Si une telle personne existe, et que Ren la connaissait, il ne ce soucierait même plus de sa propre personne. Car Ren était quelqu' un de très émotif. Il n' arrivait pas a gérer les moments inoubliable comme les moments ou ils valaient mieux les oubliés. Un défaut et une qualité aux doubles tranchants chez une personne tel que lui. Sachant devenir amis avec tout le monde, sachant faire prendre confiance en lui, pouvait lui attirer des problèmes.

Il s' était doutait que Athéna, était aussi quelqu' un d' hors du commun. Mais il le sens de ce mot, était totalement modifié si on regardé le passé d' Athéna ... Un passé inimaginable pour son plus grand chagrin. Ren ne le savait pas encore, mais Athéna était une personne solitaire au passé plus que troublé, par la mort, la haine, la souffrance ... Tant de chose de Ren ne pouvait connaître, ou alors n' avait pas encore connut ...

En entendant cette phrase, il prit un regard effrayé. Muet comme une taupe ou plutôt abasourdie par un marteau le frappant de plein fouet, il ne savait comment répondre a cette phrase. Son regard effrayer montré très bien qu' il ne s' attendait pas, a une telle réponse ...

Oublie ce que j'ai dis. Tu ferais mieux de tout oublier en fait, tout depuis... Depuis ton arrivée. Oublie tout ce qui me concerne, ça vaudra mieux pour toi.

*Sa vaudra mieux pour moi ? Mais c' est qui ? Une assassin ?!*

Ren recula d' un pas, ses mains vibré de frisson le parcourant. Sur quoi était- il encore tomber ? Une brigande ? Pire ?! Une assassine ? ...

Bon, il commence à faire frais et je n'ai pas envie d'attraper un rhume. Alors à plus tard! moi je file!

Cette journée était loin d' être terminé pour Ren. Il ne semblait pas le savoir, mais la pire journée de sa vie passa sous son nez. Il vit Athéna ce retourner. Elle n' allait pas le tuer, elle partit ensuite, la regardant partir, Ren eu un instant de compassion faisant dissoudre sa peur.

- Attend ! Je peux peut être t' aider ! Je ...

Peut être l' avait- elle entendu, peut être pas. Mais elle était partit, lui demandant de tout oublier elle partit, sans le ce retourner. Ren eu un sentiment inexplicable, ressemblant maintenant a tout sauf de la peur.

Maintenant ... Qu' allait- il faire ? Rentrer ? ...



Après plusieurs minutes passé a réfléchir, la nuit tomba. Il s' avait a présent, qu' il ne devait pas rester la, à cause de vampire pouvant attirer leur attention, il décida de bouger. Alors qu' il était rester assis, pied à l' arbre, il pensait a ce que pouvait avoir comme passer, a cette fille ... Ren enregistra son visage dans sa mémoire. A présent, il n' allait jamais l' oublier, si il allait a nouveau la rencontrer, il serait quoi faire ...

Ren se leva péniblement de son arbre, il regarda la lune le leva petit à petit au loin, puis pensa :

*Bon ... Il est tant de rentrer maintenant ...*

-------> La suite dans les Ruelles Sombre de la Ville <-------

[exactement ce qu'elle t'as demandé de ne pas faire... Enfin c'est pas grave, je lock ^^]