Du sang partout....
Des cris partout....
Les tenebres partout....
Voici à quoi se resumait les sombres reves de Ichiru Kiryuu, des visions accablantes entremelées juqu'a l'ultime cauchemar, spectre d'un passé dechu, ou d'un futur apocalyptique ?
Ichiru ouvrit doucement ses yeux nacré, offrant ses iris amethiste à la lumiere pale de la lune d'un hiver trop rude, il se leva et entreprit d'etirer lentement chaques muscles de son corps lui permettant d'evacuer le stresse accumulé dans son etre.
Il baissa la tete et se frotta les tempes, depuis quelque temps, ses songes devenaient illusions d'un enfer effroyable.
Les cours avaient repris depuis
cette nuit, la soirée qu'il avait partagé avec un ange descendu du ciel, une déesse nommée...
Athena
Le murmure passionné du jeune homme resonna dans le silence envoutant de la chambre, ce mot n'etait pas comme les milliers d'autre qui avait franchit les levres de l'ame eperdut qui hantait ces lieux chaques nuits, car il ne contenait aucune douleur, aucun tourment.
Ichiru se leva et s'approcha de la fenetre de sa chambre, la nuit etait deja bien avancé et dormir n'etait plus possible...
Il ouvrit le hublot et s'assit sur son rebord de l'ouverture.
Une brise fraiche porteuse des promesses d'un doux primtemps vint fouetter son visage encore endormit.
Assit ainsi, il reflechit aux evenements des dernieres semaines.
Le bal de fin d'année s'etait terminé trop rapidement, il avait passé une soiré tellement agreable qu'elle en devenait envoutante et l'envie de retourner dans ce delicat souvenire lui etraignit le coeur.
Cette soiré l'avait apaisé, non c'etait la presence de sa partenaire qui l'avait delivré d'un poids qu'il gardait depuis trop de temps deja
Les minutes s'enfilerent et le temps sembla s'arreter dans l'obscurité contraignante de la nuit, Ichiru avait le regard vague, cependant une lueur semblait danser au fond de ses prunelles.
Une lumiere, qu'il avait rencontré il y a quelques semaine à peine
Une lumiere qu'il aimait deja plus que tout
Une lumiere à qui il tenait plus que sa propre vie
Mais cela Ichiru n'en avait pas encore totalement conscience.
Il finit finalement par se lever, et se laissa tomber du haut de sa fenetre pour atteindre souplement le sol avec un leger bruissement, son cher frere etant chargé de discipline, cela ennuirait vraiment Ichiru de se faire attrapé er reprimandé par son grand frere, il s'appliqua donc à rester silencieux pendant sa promenade nocturne.
Vraiment, la nuit etait un cadeau merveilleux pour les gens solitaire....
Ses vieilles préocupations lui revinrent en tete et il sursauta, grace à Athena, il n'avait plus pensé à sa vengeance depuis bien longtemps, et un certain degout de lui meme s'empara de son etre, il n'avait pas repenser à Shizuka-sama depuis....
Non
Il ne voulait pas savoir, l'impression desagreable d'avoir trahit sa mantor envahit son esprit déconcerté
Ses points se crisperent jusqu'a ce que ses jointures deviennent blanche, il ne savait plus ou il en etait...
Il voulait dormir, se noyer dans la beatitude de l'inconsience juqu'au petit matin
Sachant qu'aller dormir maintenant etait tout sauf une bonne idée, il continua son chemin.
Un nouveau zephyr balaya les arbres nu du jardin de l'academie Cross, Les plits de la veste couleur minuit du jeune homme s'envolerent, le froid penetra ses vetements et bien qu'il ne craignait pas le froid, un leger frisson s'empara de son échine.
La clochette d'Ichiru teinta, comme un rapelle à l'ordre devant sa confusion momentané, murmure clair et enchanteur d'un rossignole eperdu dans les tenebres sinueuse de la nuit
Il arriva vers un tapit de rose rouge, comme celle qu'il avait offerte à Athena au bal de Noel, il se pencha et en cueillit une delicatement du bout de ses doigts, ses petales carmin lourdes mais veloutés le firent sourire de satisfaction
Un bruit de pas fretillant se fit entendre au loin et Ichiru sauta sur le rebord de fenetre le plus proche, quelques secondes plus tard apparut Yuuki Cross essouflé mais elle disparut rapidement deriere les buissons et ne remarqua pas l'intru.
Ichiru se redressa et s'assit plus confortablement contre la fenetre, c'etait decidé, il resterait la !
Il donna cependant un leger coup de coude contre la vitre de - il l'ignorait - la chambre d'une personne bien particuliere à ses yeux.